
Malgré le report du lancement de deux premiers satellites Galileo par Ariane à cause du mauvais temps, le GPS européen est prêt à entrer en orbite.
Le lancement de deux premiers satellites européens de géolocalisation a été reporté hier à cause de mauvaises conditions météorologiques au-dessus de la Guyane française. Ce n'est que parti remise pour le programme européen Galileo qui accuse déjà plusieurs années de retard. Ces deux premiers satellites commenceront à constituer une constellation qui comptera à terme 22 satellites qui graviteront à 23 522 km d'altitude. Ils permettront de donner naissance au GPS européen. Concurrent du système américain de géolocalisation, Galileo offrira une alternative pour géolocaliser voitures, camions, bateaux, militaires, avions, etc.
C'est Ariane 5 qui a pour mission de placer sur orbite ces satellites fabriqués en Allemagne. L'Agence spatiale européenne vient de passer commande à Arianespace le lancement de douze satellites, tirés par grappe de quatre. Mais déjà quatre satellites tests de validation d'orbite avaient été lancés entre 2011 et 2012.
Enjeu politique
À l'heure où la défiance envers Bruxelles et l'Union européenne n'a jamais été aussi forte, la Commission européenne qui est à la manœuvre de ce vaste programme compte bien en tirer un bénéfice d'image auprès des citoyens européens. L'objectif est de montrer aux habitants du Vieux continent que l'Europe c'est aussi du concret dans leur vie quotidienne. Le programme Galileo, financé à 100 % par l'Europe, a déjà coûté treize milliards aux contribuables européens. Un service de base sera donc gratuit pour tout le monde mais un peu moins précis. Un service commercial payant apportera plus de valeur ajoutée alors que les signaux de géolocalisation pourront aussi être utilisés par les armées et services de renseignements européens. Galileo sera pleinement opérationnel en 2018.
Plus précis que le GPS
Galileo permettra aux utilisateurs de connaître leur position exacte dans le temps et l'espace, comme le GPS, mais de manière plus précise et plus fiable. La précision horizontale sera de l'ordre de 10 cm. Galileo sera compatible pour certains de ses services, avec le système américain GPS et le système russe Glonass mais restera indépendant.
Gil Bousquet
Le lancement de deux premiers satellites européens de géolocalisation a été reporté hier à cause de mauvaises conditions météorologiques au-dessus de la Guyane française. Ce n'est que parti remise pour le programme européen Galileo qui accuse déjà plusieurs années de retard. Ces deux premiers satellites commenceront à constituer une constellation qui comptera à terme 22 satellites qui graviteront à 23 522 km d'altitude. Ils permettront de donner naissance au GPS européen. Concurrent du système américain de géolocalisation, Galileo offrira une alternative pour géolocaliser voitures, camions, bateaux, militaires, avions, etc.
C'est Ariane 5 qui a pour mission de placer sur orbite ces satellites fabriqués en Allemagne. L'Agence spatiale européenne vient de passer commande à Arianespace le lancement de douze satellites, tirés par grappe de quatre. Mais déjà quatre satellites tests de validation d'orbite avaient été lancés entre 2011 et 2012.
Enjeu politique
À l'heure où la défiance envers Bruxelles et l'Union européenne n'a jamais été aussi forte, la Commission européenne qui est à la manœuvre de ce vaste programme compte bien en tirer un bénéfice d'image auprès des citoyens européens. L'objectif est de montrer aux habitants du Vieux continent que l'Europe c'est aussi du concret dans leur vie quotidienne. Le programme Galileo, financé à 100 % par l'Europe, a déjà coûté treize milliards aux contribuables européens. Un service de base sera donc gratuit pour tout le monde mais un peu moins précis. Un service commercial payant apportera plus de valeur ajoutée alors que les signaux de géolocalisation pourront aussi être utilisés par les armées et services de renseignements européens. Galileo sera pleinement opérationnel en 2018.
Plus précis que le GPS
Galileo permettra aux utilisateurs de connaître leur position exacte dans le temps et l'espace, comme le GPS, mais de manière plus précise et plus fiable. La précision horizontale sera de l'ordre de 10 cm. Galileo sera compatible pour certains de ses services, avec le système américain GPS et le système russe Glonass mais restera indépendant.
Gil Bousquet
http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/22/1937928-galileo-le-gps-europeen-bientot-sur-orbite.html
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