Bertrand Méheust, professeur de philosophie et sociologue, animera un séminaire sur 1 week-end en mai 2014 sur une approche historique de Jésus. Ce séminaire se basera sur un livre en préparation, soutenu par une bourse du Centre National du Livre. Il est ouvert à tous mais le nombre de places est limité.
Jésus au risque de la métapsychique
Week-ends du 17/18 Mai 2014
de 10h à 18h chaque jour.
Plus d'infos sur le site de l'IMI
http://www.metapsychique.org/Seminaires-de-Bertrand-Meheust-en,612.html
Prendre part à ce séminaire est une occasion unique. Membre de l’IMI depuis 1999, Bertrand Méheust est perçu à l’étranger comme un des derniers « auteurs de l’impossible », selon l’expression du Professeur de philosophie et de pensée religieuse, Jeffrey Krippal (2010). Connu comme théoricien en ufologie, historien et sociologue de la métapsychique avec sa thèse Somnambulisme et Médiumnité (Les Empêcheurs de Penser en Rond, 1999), il intervient également dans le débat sur l’écologie et la politique.
Jésus au risque de la métapsychique
Week-ends du 17/18 Mai 2014
de 10h à 18h chaque jour.
Le portait de Jésus que je vais proposer pendant ce séminaire voudrait être celui du “bon sens éclairé”. Ce qui ressort à l’évidence quand on se plonge dans le Nouveau Testament, c’est que Jésus fut d’abord un thaumaturge, un faiseur de miracles. C’est, de loin, la dimension de sa personne la mieux attestée. Plus d’un tiers des Évangiles sont consacrés à des récits de miracles, de guérisons et d’exorcismes. C’est d’autre part la dimension attestée par les rares textes Juifs qui parlent de Jésus. Flavius Josèphe le décrit comme un “thaumaturge”. Un autre texte Juif du Talmud de Babylone affirme qu’il a été “pendu sur le bois” pour avoir pratiqué la magie.
Comme, d’autre part, les sciences psychiques ont accumulé sur les thaumaturges, depuis deux siècles, de nombreux matériaux avec lesquels on peut tenter une approche comparative, le bon sens voudrait que l’on s’appuie sur cette documentation pour étudier l’ancrage historique de Jésus. Malheureusement, les interdits accumulés depuis des siècles empêchent encore cette approche. Même aux yeux des incroyants, Jésus continue curieusement de jouir d’un privilège d’exemplarité qui paralyse les comparaisons ; et les actes thaumaturgiques qu’on lui prête tombent sous le coup de la polémique anti-magique commencée par le christianisme et poursuivie par la raison. Il reste donc difficile, pour reconstituer son portrait, de s’appuyer sur cette dimension. C’est précisément ce que je me propose de faire. Il s’agira, en s’appuyant sur les sciences psychiques, de questionner la dimension thaumaturgique de Jésus.
L’idée n’est pas neuve : il y a eu le Jésus magique de la Renaissance, le Jésus des magnétiseurs et des spirites, et, dans les premières décennies du XX°, le Jésus de la métapsychique, esquissé par plusieurs auteurs. Mais il reste à poursuivre ce travail avec les connaissances et les réflexions contemporaines. Cette approche doit se déployer en dehors des présupposés théologiques. Elle renvoie dos à dos le fondamentaliste et le rationaliste militant. Elle n’a pour but ni de valider le dogme chrétien, ni de le combattre, mais de dégager un espace autonome de réflexion. Ceci posé, on s’apercevra, au fil de l’enquête, que cette réflexion n’est pas sans conséquences sur la théologie chrétienne.
C’est en ces termes que j’annonçais mon séminaire de 2013. Je me propose cette année de faire le point sur l’avancement de mon travail, de pointer les difficultés que j’ai rencontrées, d’explorer de nouvelles pistes. Pour des raisons matérielles, la formule de 2014 sera limitée à un seul week-end. À l’intention des nouveaux auditeurs, je commencerai par résumer les points qui ont été examinés l’an dernier, mais le reste du week-end sera consacré aux thèmes qui n’ont pu être abordés en mai 2013 faute de temps, et aux nouvelles ouvertures. Une grande partie du temps a été consacrée l’an passé à enquêter sur l’exégèse contemporaine, à examiner ses thèses et ses présupposés. Nous focaliserons cette année notre attention sur l’aspect proprement métapsychique de la question de Jésus et sur certaines de ses implications philosophiques et théologiques.
Comme, d’autre part, les sciences psychiques ont accumulé sur les thaumaturges, depuis deux siècles, de nombreux matériaux avec lesquels on peut tenter une approche comparative, le bon sens voudrait que l’on s’appuie sur cette documentation pour étudier l’ancrage historique de Jésus. Malheureusement, les interdits accumulés depuis des siècles empêchent encore cette approche. Même aux yeux des incroyants, Jésus continue curieusement de jouir d’un privilège d’exemplarité qui paralyse les comparaisons ; et les actes thaumaturgiques qu’on lui prête tombent sous le coup de la polémique anti-magique commencée par le christianisme et poursuivie par la raison. Il reste donc difficile, pour reconstituer son portrait, de s’appuyer sur cette dimension. C’est précisément ce que je me propose de faire. Il s’agira, en s’appuyant sur les sciences psychiques, de questionner la dimension thaumaturgique de Jésus.
L’idée n’est pas neuve : il y a eu le Jésus magique de la Renaissance, le Jésus des magnétiseurs et des spirites, et, dans les premières décennies du XX°, le Jésus de la métapsychique, esquissé par plusieurs auteurs. Mais il reste à poursuivre ce travail avec les connaissances et les réflexions contemporaines. Cette approche doit se déployer en dehors des présupposés théologiques. Elle renvoie dos à dos le fondamentaliste et le rationaliste militant. Elle n’a pour but ni de valider le dogme chrétien, ni de le combattre, mais de dégager un espace autonome de réflexion. Ceci posé, on s’apercevra, au fil de l’enquête, que cette réflexion n’est pas sans conséquences sur la théologie chrétienne.
C’est en ces termes que j’annonçais mon séminaire de 2013. Je me propose cette année de faire le point sur l’avancement de mon travail, de pointer les difficultés que j’ai rencontrées, d’explorer de nouvelles pistes. Pour des raisons matérielles, la formule de 2014 sera limitée à un seul week-end. À l’intention des nouveaux auditeurs, je commencerai par résumer les points qui ont été examinés l’an dernier, mais le reste du week-end sera consacré aux thèmes qui n’ont pu être abordés en mai 2013 faute de temps, et aux nouvelles ouvertures. Une grande partie du temps a été consacrée l’an passé à enquêter sur l’exégèse contemporaine, à examiner ses thèses et ses présupposés. Nous focaliserons cette année notre attention sur l’aspect proprement métapsychique de la question de Jésus et sur certaines de ses implications philosophiques et théologiques.
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