Par Didier Nordon
Pour l'instant, le devenir de la conscience individuelle après la mort est une question métaphysique. On peut soit renoncer à y répondre, soit y répondre par une croyance, on ne peut pas y répondre par une expérience ou un raisonnement. Il paraît improbable que la science trouve un jour une voie d'accès vers cette question, mais qui sait ?
La question de l'existence d'intelligences extraterrestres, elle, est, a priori, scientifique : elle relève de l'exploration de l'Univers. Mais elle semble hors de portée de la science. La probabilité qu'on démontre qu'existe une intelligence extraterrestre est infinitésimale : il faudrait réussir à en rencontrer une. La probabilité qu'on démontre qu'il n'en existe aucune paraît carrément nulle : il faudrait avoir visité l'Univers jusqu'en ses confins les plus éloignés. Ainsi, il est quasiment certain qu'on ne saura jamais. Cela en fait une question métaphysique : on ne peut y répondre qu'au nom d'une croyance.
Vouloir répondre à une question scientifique est rationnel. Se garder de répondre à une question métaphysique est rationnel. Mais il arrive qu'on ne sache pas si une question est scientifique ou métaphysique, donc qu'on ne sache pas si la raison commande d'y chercher une réponse ou de s'en abstenir.
© Pour la Science - n° 432-Octobre 2013 - page 4 et 5 du bloc-notes
Pour l'instant, le devenir de la conscience individuelle après la mort est une question métaphysique. On peut soit renoncer à y répondre, soit y répondre par une croyance, on ne peut pas y répondre par une expérience ou un raisonnement. Il paraît improbable que la science trouve un jour une voie d'accès vers cette question, mais qui sait ?
La question de l'existence d'intelligences extraterrestres, elle, est, a priori, scientifique : elle relève de l'exploration de l'Univers. Mais elle semble hors de portée de la science. La probabilité qu'on démontre qu'existe une intelligence extraterrestre est infinitésimale : il faudrait réussir à en rencontrer une. La probabilité qu'on démontre qu'il n'en existe aucune paraît carrément nulle : il faudrait avoir visité l'Univers jusqu'en ses confins les plus éloignés. Ainsi, il est quasiment certain qu'on ne saura jamais. Cela en fait une question métaphysique : on ne peut y répondre qu'au nom d'une croyance.
Vouloir répondre à une question scientifique est rationnel. Se garder de répondre à une question métaphysique est rationnel. Mais il arrive qu'on ne sache pas si une question est scientifique ou métaphysique, donc qu'on ne sache pas si la raison commande d'y chercher une réponse ou de s'en abstenir.
© Pour la Science - n° 432-Octobre 2013 - page 4 et 5 du bloc-notes
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