Un Rafale a survolé Quimper, hier, toute la journée semant
un trouble pour les habitants du pays de Quimper.
Crédit photo : Ouest-FranceMercredi, des Rafales ont intrigué les habitants de Quimper et de Pluguffan par leurs allers-retours à l’aéroport. S’agit-il d’un entraînement en vue d’une préparation pour entrer en guerre en Syrie ?
Drôle de spectacle, mercredi, dans le ciel quimpérois. Pendant plus de quatre heures, des Rafales ont effectué des rotations à l’aéroport de Pluguffan. Un exercice rare pour l’aéroport plutôt habitué aux vols d’Air France et aux petits « coucous » de tourisme. « Je tente de le photographier depuis une heure mais ce n’est pas simple, il va vite », raconte ce badaud, prêt à dégainer son appareil photo à l’aéroport.
Un simple entraînement ?Sur les réseaux sociaux, on avance même une préparation pour la guerre. « Un ou deux Rafales se promènent autour de l’aéroport de Quimper, serait-on déjà en guerre contre la Syrie ? » Ou encore : « Il en passe un toutes les huit minutes. Soit c’est le même qui fait un toucher puis un tour et retouché pour s’entraîner, soit ils sont nombreux. Déjà deux depuis 15 minutes….Il fait des touch and go ». Derrière ce « touch and go », il faut comprendre que l’avion simule un atterrissage, remet le gaz pour redécoller sans toucher la piste.
Selon le service communication de la base aéronavale de Landivisiau, il s’agit d’un simple entraînement. « Nous revenons d’une période d’inactivité à l’issue de laquelle l’ensemble des pilotes doit se réentraîner. L’objectif étant de se réapproprier l’avion. Suivant des procédures établies, ils peuvent se poser et/ou seulement approcher la piste. Certains de ces entraînements se font sur des terrains sur lesquels les pilotes sont affectés (Landivisiau par exemple) et d’autres se font sur des terrains extérieurs (Quimper, Rennes, Nantes…). Cela est d’autant plus intéressant sur des terrains extérieurs puisque ces vols s’inscrivent également dans le cadre de l’entraînement au déroutement. En effet, quand les conditions météorologiques ne le permettent pas ou en phase d’urgence pour des raisons techniques, les avions peuvent être amenés à se dérouter sur d’autres pistes. Cette rentrée a donc lieu à Quimper sur le même modèle que la dernière qui s’était passée à Rennes ».
Fin octobre sur le Charles-de-GaulleY a-t-il un lien entre cet entraînement et un possible départ pour une intervention en Syrie ? Pas pour ces avions. Mais fin octobre, ceux de Landivisiau seront sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Le porte-avions, qui sort d’un long arrêt technique à Toulon, devrait rejoindre des navires américains déjà présents au large de la Syrie.
Le Rafale appartient à de la flottille 12F, l’une de des deux de l’Aéronavale à disposer de ces avions et habituellement basée à Landivisiau, quand elle n’est pas en mission sur le porte-avions Charles-de-Gaulle.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Quimper.-Des-Rafales-sement-le-trouble-dans-le-ciel_40820-2225720_actu.Htm
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