(Source : Yahoo France Actualités)
Plusieurs dizaines de députés PS ont mené mardi soir un mouvement de protestation sans précédent dans l’hémicycle de l’Assemblée en scandant "démocratie, démocratie" rassemblés au pied du perchoir où siège le président, lors de l’examen sur la réforme du Parlement.

Les députés PS ont ensuite entonné la "Marseillaise", tandis que le président UMP de l’Assemblée Bernard Accoyer poursuivait la séance en faisant fi des protestations.
"Accoyer démission", ont du même coup crié les élus PS, tandis que leurs collègues UMP restaient assis sur leur banc.
Plusieurs fonctionnaires de l’Assemblée ont indiqué qu’ils n’avaient jamais vu une telle manifestation. "C’est sans précédent", a confirmé un responsable du service de presse, en poste depuis 15 ans à l’Assemblée nationale.
Les députés PS avaient refusé de reprendre la séance tant que le président de l’Assemblée n’avait pas convoqué une conférence des présidents (réunion qui fixe l’ordre du jour de l’Assemblée).
A 21h30, l’Assemblée avait commencé l’examen de l’article 13, le plus controversé du projet de loi organique sur la réforme du Parlement. Il prévoit une durée maximale de débat pour tout projet de loi et stipule que "les amendements déposés par les membres du Parlement peuvent être mis aux voix sans discussion".
La colère des députés PS, déjà très remontés contre cette disposition, a explosé quand la majorité UMP a voté la fin prématurée de la discussion sur l’article, à la demande du président UMP de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann, alors que tous les élus PS inscrits n’avaient pas parlé.
"Vous vous êtes foutus de ma gueule et je ne suis pas prêt de l’oublier", a lancé dans les couloirs le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, au secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi.
"Vous faites une erreur en multipliant les amendements de suppression de cet article", a répondu celui-ci. Le gouvernement et la majorité dénoncent "l’obstruction" de la gauche depuis le début de l’examen du texte il y a une semaine.
M. Ayrault estimait que le gouvernement et la majorité UMP faisaient la sourde oreille à une solution de compromis qu’il proposait : "Je tends la main, vous la mordez".
Certains députés de la majorité ont aussi protesté après la décision d’abréger la discussion sur l’article 13 : "Que chacun ne puisse pas s’exprimer sur l’article principal, cela me choque", a déclaré François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre (NC, partenaire de l’UMP).
M. Ayrault a annoncé que son groupe ne siègerait pas à la séance des questions d’actualité au gouvernement mercredi, évoquant une "crise politique".
Plusieurs dizaines de députés PS ont mené mardi soir un mouvement de protestation sans précédent dans l’hémicycle de l’Assemblée en scandant "démocratie, démocratie" rassemblés au pied du perchoir où siège le président, lors de l’examen sur la réforme du Parlement.

Les députés PS ont ensuite entonné la "Marseillaise", tandis que le président UMP de l’Assemblée Bernard Accoyer poursuivait la séance en faisant fi des protestations.
"Accoyer démission", ont du même coup crié les élus PS, tandis que leurs collègues UMP restaient assis sur leur banc.
Plusieurs fonctionnaires de l’Assemblée ont indiqué qu’ils n’avaient jamais vu une telle manifestation. "C’est sans précédent", a confirmé un responsable du service de presse, en poste depuis 15 ans à l’Assemblée nationale.
Les députés PS avaient refusé de reprendre la séance tant que le président de l’Assemblée n’avait pas convoqué une conférence des présidents (réunion qui fixe l’ordre du jour de l’Assemblée).
A 21h30, l’Assemblée avait commencé l’examen de l’article 13, le plus controversé du projet de loi organique sur la réforme du Parlement. Il prévoit une durée maximale de débat pour tout projet de loi et stipule que "les amendements déposés par les membres du Parlement peuvent être mis aux voix sans discussion".
La colère des députés PS, déjà très remontés contre cette disposition, a explosé quand la majorité UMP a voté la fin prématurée de la discussion sur l’article, à la demande du président UMP de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann, alors que tous les élus PS inscrits n’avaient pas parlé.
"Vous vous êtes foutus de ma gueule et je ne suis pas prêt de l’oublier", a lancé dans les couloirs le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, au secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi.
"Vous faites une erreur en multipliant les amendements de suppression de cet article", a répondu celui-ci. Le gouvernement et la majorité dénoncent "l’obstruction" de la gauche depuis le début de l’examen du texte il y a une semaine.
M. Ayrault estimait que le gouvernement et la majorité UMP faisaient la sourde oreille à une solution de compromis qu’il proposait : "Je tends la main, vous la mordez".
Certains députés de la majorité ont aussi protesté après la décision d’abréger la discussion sur l’article 13 : "Que chacun ne puisse pas s’exprimer sur l’article principal, cela me choque", a déclaré François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre (NC, partenaire de l’UMP).
M. Ayrault a annoncé que son groupe ne siègerait pas à la séance des questions d’actualité au gouvernement mercredi, évoquant une "crise politique".
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