Petit bref concernant la possession

Macha a écrit:
Et la crise par elle-même est assez choquante pour qui y assiste. Donc personnellement, non, pour moi la "possession" n'existe pas.

Justement !
J'ai déjà vu une personne possédée, et je peux t'affirmer que son comportement n'a strictement rien à voir avec une épileptique, ou une schizophrène.
Tout ça, ce sont des idées reçues, véhiculées par la religion.

Il faut vraiment avoir l'oeil exercé pour s'en apercevoir .

"Tout ça, ce sont des idées reçues, véhiculées par la religion"


depuis quand la religion explique t'elle les possessions par schizophrénie ou épilepsie ?


en tout cas, moi j'ai un schyzophrène qui me sert de frère ainé (c'est bienveillant lol) bien que avec les traitements lourds qu'il a subit la maladie ait évolué en psychose maniaco-dépressive

je peut te dire clairement qu'a ses 14 ans quand la schyzophrénie s'est déclaré cela ressemblait étrangement a nombre d'anecdote qu'on met sur le dos de la possession, bien que bon j'admet que j'étais petit a cette période (j'avais 7 ans)

comme les insultes, injures ect mais aussi la force ! comme quand on décris les possédés avec une force de boeuf, j'ai vu plusieurs mon frère vers 16 ans dans des crises que même 3 pompiers n'arrivent pas a le maitriser, tout comme 3 infirmiers psychiatrique de l'hopîtal de neurocardiologie (fondation wertheimer) de lyon, porter comme s'il allait le lancer un pot pour arbustes d'interieur a bout de bras rempli de terre pesant minimum 40 kg (le truc que tu portes pas a bout de bras quoi) qu'on avait dans le salon ...

et bien entendu nombre de saloperies sortie de sa bouche, comme les fameux jurons a profusion connu des possessions

aujourd'hui il a 37 ans, toujours très malade, plus de dédoublement de personalité, mais disons toujours pret a débiter des saloperies et sarcasmes qui font bien plaisir a entendre

(comme du genre, on est pas sa famille, qu'il a été violé tout gamin, que ma mère lui fait des attouchements ect ... c'est épuisant a force, et plein de vertes et pas mures encore)

erf c'était alpacks dévoile l'enfer familiale


enfin en tout cas, malgré tout ça, jamais j'ai douté que cela puisse être une possession ...

par contre sur le plan spirituel, il attire un peu comme le mauvais sort desfois j'ai ce sentiment avec les nombreux évenements pas cool dans la famille, et bon ce fait au final qu'on est devenu plutot le genre de famille ou parler est devenu difficile ...

ça brise l'union des familles se genre de choses

J'ai déjà vu une personne possédée, et je peux t'affirmer que son comportement n'a strictement rien à voir avec une épileptique, ou une schizophrène.

Je ne sais pas dans quelle condition, tu as pu voir une personne possédée, et cela serait intéressant que tu en parles.

Par contre, as-tu vu une personne en pleine crise de schizophrénie, ou en pleine crise d'épilepsie. Je suis sure que si c'était le cas, tu serais plutôt surprise des similarités, non seulement entre ces deux pathologies, mais également avec les réactions décrites pour une possession.

J’en parle en connaissance de cause, puisque ma sœur est épileptique depuis l’âge de 4 ans (chacun son tour Alpacks ).

En général les épisodes d’épilepsie sont toujours précédés de symptômes typiques : agressivité verbale, amnésie soudaine, nervosité, perte des repères géographiques, hallucinations visuelles et auditives (et tu as l’impression quand c’est le cas qu’elle est terrifiée par ce qu’elle voit et entend), déséquilibre, rictus faciaux (assez impressionnants), suivis ensuite de tremblements, et enfin de la crise elle-même, foudroyante dans sa pire version, et terriblement violente dans une autre version. Et c’est à ce moment là que c’est terrible. Le corps est complètement convulsé et la personne ne peut rien contrôlé. La personne subit une décharge électrique équivalente à ce que tu recevrais si tu posais tes mains sur un fil électrique dénudé, multipliée par 10. Les traitements diminuent considérablement ces effets, fort heureusement, le problème étant qu’il faut trouver le dosage qui convient. Dans les cas de crise violente, les réactions sont identiques à celle d’un épisode schizophrénique. Force physique décuplée, violence verbale (assez édifiant), la texture de la voix peut même se modifier. Beaucoup de réactions comparables à ce que tu lis dans les écrits au sujet de la possession.

Tout ça, ce sont des idées reçues, véhiculées par la religion.

Nan Passiflore, l’idée « de possession », c’est justement l’église qui l’a véhiculé, en affirmant que ces personnes étaient possédées par des démons. Ce qui lui a été fort utile. Et les cas d’exorcisme se rencontrent avant tout dans un milieu familial où la fervence religieuse est maintenue.

L’église Pentecôtiste a développé des rituels d’exorcisme au Brésil, en Afrique. Et depuis les années 80, ces rituels augmentent autant que se développe cette église un peu partout dans le monde. Si les cas ne relèvent pas précisément d’une pathologie, le rituel quant à lui est le même.

Les réunions d’exorcisme du vendredi ne sont qu’une des traductions parmi d’autres du ministère de la Délivrance qui reste en Afrique comme au Brésil un des points forts de l’action de l’Universelle et de son succès populaire. La lecture démonologique du « chaos du monde », véhiculée par les traités de E. Macedo, s’inspire autant de la démonologie fondamentaliste nord-américaine que de l’héritage des cultes afro-brésiliens. Elle fait directement écho à l’imaginaire de la sorcellerie et de la possession qui préside à l’interprétation du malheur et de la maladie dans le contexte africain, un imaginaire réactivé et entretenu par la diffusion populaire de récits de voyage dans le monde du Diable.

Pour synthétiser : L’exorcisme n’a rien d’exceptionnel, ni de nouveau. Ce rituel était pratiqué par un sorcier, un shaman, ou un prêtre, dans pratiquement toutes les cultures dites primitives, sur tous les continents, et sont toujours pratiqués. Les communautés judéo-chrétiennes ont maintenu ces anciens rituels, sous une autre forme adaptée à la conception monothéiste, puisque il était officiellement considéré que seul un prêtre nommé par le Haut-Clergé pouvait officier ces rituels d’exorcisme, dans la tradition catholique. Et scientifiquement parlant, on était loin de comprendre ou connaître les pathologies neurologiques.