Eruption du Tongariro en Nouvelle-Zélande

Le mont Tongariro est entré en éruption pour la seconde fois en moins de quatre mois, mercredi, en Nouvelle-Zélande.

Le volcan situé sur l'île du Nord de l'archipel néo-zélandais s'était réveillé en août dernier, après plus d'un siècle d'inactivité.

L'institut de sismologie de Nouvelle-Zélande, GNS Science, a qualifié l'éruption de mineure. Son avertissement d'une pluie de cendres s'est matérialisé dans les secteurs environnants, après qu'un nuage d'au moins deux kilomètres de hauteur eut jailli du volcan.

Aucun dommage ou fermeture de route n'a été rapporté. Les avions ont pu contourner le mont Tongariro, contrairement à l'éruption survenue en août, qui avait perturbé le trafic aérien.

Selon le volcanologue Tony Hurst, la pression du magma dans les zones souterraines profondes a provoqué l'éruption et produit de la cendre noire. Si la source du phénomène avait été de la vapeur, la cendre aurait été blanche, a-t-il expliqué.

Le mont Tongariro, qui ne s'était pas réveillé depuis 1897, pourrait être imité par le mont Ruapehu, également sur l'île du Nord, qui enregistre une montée de pression et pourrait entrer en activité sous peu, selon GNS Science. En 1953, l'éruption du Ruapehu avait détruit un pont ferroviaire et provoqué la mort de 151 personnes dans le déraillement d'un train.

La région du Pacifique baptisée la « Ceinture de feu », à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, connaît quelque 15 000 tremblements de terre par année et une forte activité volcanique.