Des ossements humains découverts au Glénan

Un père et sa fille ont fait la découverte en jouant sur la plage. Il s'agit de morceaux de colonnes vertébrales et un fémur, apparemment anciens. Ils ont été confiés à un archéologue.
Hier, en fin de matinée, un père et sa fille ont fait la surprenante découverte en jouant sur la plage de l'île Saint-Nicolas, dans l'archipel des Glénan (Finistère). Sur le sable, ils ont retrouvé des ossements.
La brigade de Fouesnant, accompagnée de la brigade nautique et des techniciens de la cellule d'identité criminelle de la gendarmerie, se sont rendus sur place. Ils ont découvert, sous une fine couche de sable, d'autres ossements humains et ceux d'un animal, récupérés en deux endroits, laissant supposer qu'il y aurait deux squelettes humains et celui d'un animal.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait de morceaux de colonnes vertébrales et de fémurs. « L'animal serait un petit cétacé ou un petit mammifère marin », explique Pierre Lamarre, commandant de la compagnie de gendarmerie de Quimper.

Pour le moment, il est difficile de savoir à quand remontent ces ossements. « Ils sont en tout cas très anciens, car très poreux », commente un enquêteur. Des spécialistes assurent qu'ils auraient plus de 150 ans.

Les ossements vont être confiés à l'archéologue du conseil général du Finistère. Il devra étudier les fragments, tenter de prélever un ADN, et peut-être arrivera-t-il à situer ces ossements dans l'histoire d'une île qui fut occupée par l'homme dès l'époque gallo-romaine.

En cette journée d'été, de nombreux badauds se sont amassés autour des équipes qui s'affairaient. Ce serait la toute première fois que des restes humains sont découverts sur Saint-Nicolas. Cette dernière, à 15 km des côtes, est la seule île de l'archipel accessible par les vedettes qui assurent la liaison depuis le continent.