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Disparition des abeilles et bourdons : les insecticides tueraient à faibles doses

Apollyôn
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Disparition des abeilles et bourdons : les insecticides tueraient à faibles doses Empty Disparition des abeilles et bourdons : les insecticides tueraient à faibles doses

Message par Apollyôn Ven 30 Mar - 23:48

Des insecticides comme le Gaucho et le Cruiser ont des effets délétères à faibles doses sur les abeilles domestiques et les bourdons sauvages, selon deux études. L’utilisation de ces produits, les plus employés au monde sur les cultures, doit être revue d’urgence, selon les auteurs.

C’est une bombe à fragmentation qu’ont lâchée hier des chercheurs français et britanniques. Selon leurs études, publiées aujourd’hui par la revue américaine Science, les néonicotinoïdes, ces insecticides systémiques introduits dans les années 90, devenus les plus courants pour les cultures du monde entier, ont à faibles doses des effets puissamment délétères sur les abeilles domestiques et les bourdons sauvages.

Elles éclairent d’un jour cruel la disparition des pollinisateurs et le syndrome d’effondrement des colonies qui menacent à terme de nombreuses cultures, sans parler de la production de miel. Tout d’abord, les résultats montrent indiscutablement –c’est une première- les effets sévères de faibles doses de néonicotinoïdes sur le nourrissage, la croissance, la reproduction et l’orientation des insectes.

Disparition des abeilles et bourdons : les insecticides tueraient à faibles doses 3342296Peneloppe Whitehorn, de l’Université de Stirling (Royaume Uni) et ses collègues ont ainsi exposé des colonies de bourdons (Bombus terrestris) en développement à des faibles niveaux d’un néonicotinoïde appelé imidaclopride et commercialisé sous le nom de Gaucho.
Les doses utilisées étaient comparables à celles auxquelles les insectes sont exposés dans la nature. Les chercheurs ont placé les colonies dans un terrain clos où les bourdons ont pu s’alimenter- dans des conditions naturelles -c’est le point fort de l’étude. Les chercheurs ont pesé les nids (comprenant les animaux, la cire, le miel, les larves, le pollen) au début et à la fin de l’expérience.

Premier constat : les colonies exposées à l’imidaclopride avaient pris 8 à 12% de poids en moins que les autres colonies, suggérant qu’elles s’étaient moins nourries. Plus terrible et surprenant : elles avaient produit 85% de reines en moins ! Or, la production de reines est en lien direct avec l’établissement de nouveaux nids après le dépérissement hivernal…S’il y a 85% de reines en moins, cela peut signifier 85% de nids en moins l’année suivante. De quoi expliquer, peut-être, le déclin de ces animaux qui disparaissent en Amérique du Nord et dont trois espèces sont éteintes désormais en Grande Bretagne.

«Les bourdons pollinisent de nombreuses cultures : fraises , framboises, myrtilles etc.. ainsi que des fleurs sauvages, explique Dave Goulson, l’un des co-auteurs. L’utilisation des néonicotinoïdes dans les cultures est clairement une menace pour leur santé et doit être revue de toute urgence ».

De leur côté, Mickaël Henry et Axel Decourtye, de l’Inra d’Avignon, ont fait plus fort encore: ils ont équipé individuellement plus de 600 abeilles domestiques de puces RFID ultra-légères, collées avec un ciment dentaire sur leur abdomen.Disparition des abeilles et bourdons : les insecticides tueraient à faibles doses 3342166 De quoi suivre les allées et venues des butineuses entre la ruche et l’environnement. Après leur capture, certains insectes ont été invités à siroter de faibles doses d’un néonicotinoïde appelé thiamétoxam (commercialisé sous le nom de Cruiser). Cinq fois moins que la dose autorisée dans la mise d’autorisation sur le marché.

Résultat ? Les abeilles «traitées» avaient deux à trois fois plus de risques que les autres de mourir, perdues, à l’extérieur de la ruche. Probablement parce que le pesticide interférait avec leur système de localisation de la ruche, avancent les chercheurs.

Ces derniers ont ensuite développé un modèle mathématique simulant la dynamique de population des abeilles. Lorsqu’ils ont incorporé la mortalité due à un manque de localisation dans la simulation, le modèle a prédit que les populations d’abeilles exposées au pesticide devaient «chuter à un niveau tel qu’il ne permettrait plus leur rétablissement». Il y a donc de quoi expliquer là pourquoi certaines colonies se vident et s’effondrent. Sans recourir à des causes multifactorielles (monocultures, parasitage etc), ni même invoquer les effets néfastes de possibles cocktails de pesticides, voire même de pesticides et fongicides dans la nature.

Des soupçons pesaient déjà sur ces pesticides innovants, dits systémiques, parce qu’ils enrobent directement les semences (lire l'article publié dans Sciences et Avenir mai 2011, n°771). Mais les industriels se sont toujours vigoureusement défendus en arguant que leurs produits étaient bien loin de contenir des doses létales -testées en laboratoire- pour les pollinisateurs.

Il semble aujourd’hui qu’il faille totalement revoir les procédures d’évaluation et d’autorisation de mise sur le marché de ces pesticides, dont les composés agissent sur le système nerveux central des insectes et se disséminent via le nectar et le pollen des fleurs cultivées. Un argument dont les apiculteurs, déjà en guerre contre le Gaucho et le Cruiser, ne manqueront pas s’emparer.

Les autorités de régulation du monde entier ont désormais de quoi réexaminer les conditions d’autorisation de ces pesticides. Il ne fait pas de doute que l’industrie des produits phytosanitaires contestera ces études ou tentera d’obtenir des délais pour leur remplacement. La bataille engageant la survie des pollinisateurs -et de nombreuses cultures- est sans doute loin d’être terminée.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120330.OBS5039/abeilles-et-bourdons-les-insecticides-tueraient-a-faibles-doses.html

Face aux dénégations du fabricant du Cruiser, les scientifiques confirment que ce pesticide fait courir des dangers aux abeilles mais soulignent que le risque doit être encore avéré en plein champ.


Co-auteur, avec Mickaël Henry, d'une étude française publiée jeudi dans la revue scientifique américaine Science sur le thiaméthoxam, le chercheur français Axel Decourtye a aussi souligné que la mission de statuer sur les risques de l'utilisation du pesticide Cruiser OSR fabriqué par le groupe suisse Syngenta revient "aux instances officielles".

Le groupe suisse Syngenta, numéro un mondial de l'agrochimie, a contesté dans un communiqué l'étude portant sur le thiaméthoxam, l'une des matières actives du Cruiser OSR, utilisé sur le colza, en affirmant qu'elle était "fortement éloignée de la réalité".

Selon lui, la dose d'insecticide administrée est "au moins trente fois plus élevée que celle du nectar de colza protégé avec du Cruiser".

Il conteste par ailleurs les conséquences du pesticide sur le nombre d'abeilles pendant le temps de la floraison.

Mickaël Henry (Institut français de la recherche scientifique) et Axel Decourtye (réseau des instituts techniques agricoles) ont marqué 653 abeilles en collant sur leur thorax une puce à radio-identification permettant de suivre leurs déplacements.

Ils ont ensuite donné à certaines d'entre elles une dose de thiaméthoxam et constaté qu'elles avaient du mal à retrouver leur ruche, réduisant d'autant leurs chances de vivre. Un modèle mathématique établit d'ailleurs que les populations d'abeilles exposées au pesticide chutaient à un niveau ne permettant plus leur renouvellement.

Dès jeudi soir, le ministre français de l'Agriculture Bruno Le Maire a indiqué avoir demandé l'avis de l'Agence de sécurité sanitaire pour qu'elle confirme -ou non- d'ici deux mois, c'est à dire avant la nouvelle campagne de semences, que les dangers présentés par le pesticide dans le cadre de l'étude se confirmaient en plein champ.

"Si ces nouvelles données étaient confirmées, l'autorisation de mise sur le marché" du Cruiser OSR, qui protège les semis de colza, "serait retirée", a-t-il indiqué.

Axel Decourtye a de son côté contesté les arguments de Syngenta, indiquant que l'étude avait été conduite avec une dose qui peut être rencontrée en conditions réelles. Il a par ailleurs fait valoir qu'en tout état de cause le travail des chercheurs consistait à "regarder le danger de ce pesticide sur l'abeille, pas l'exposition des abeilles en conditions réelles".

"Chacun son boulot, ce n'est pas à nous, et encore moins à la firme, de définir s'il y a risque ou pas, ce sont les instances officielles qui ont mission de statuer là-dessus", a-t-il indiqué.

Ecologistes et apiculteurs français ont applaudi vendredi la publication de l'étude et réitéré leurs appels à interdire le Cruiser.

L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), qui milite de longue date contre ce pesticide, s'est réjouie du "nouvel éclairage apporté par l'étude" et a demandé une interdiction immédiate.

Selon l'Unaf, un avis au 31 mai serait trop tardif par rapport au calendrier de commande des graines de colza. "Le temps n'est plus aux études mais à l'action politique courageuse", estime le syndicat des apiculteurs.

Le réseau France Nature Environnement (FNE) a pour sa part vu "un message extrêmement positif" dans la réaction du ministère>.

Michèle Rivasi, députée européenne écologiste, s'est félicitée également de l'annonce du ministère. Elle a rappelé aussi que "les abeilles ne sont pas les seules victimes des phytosanitaires", "de plus en plus d'agriculteurs" étant affectés par ces produits.
AFP
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