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Grèce et Islande, 2 visions de la démocratie

Apollyôn
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Message par Apollyôn Mar 14 Fév - 20:00

Le drame grec
Wall Street a clôturé en hausse lundi, après le vote de mesures d'austérité par le Parlement grec, les investisseurs voulant croire que cette nouvelle étape permettra d'avancer vers une résolution de la crise de la dette en Grèce.
Wall Street a gagné plus de 20% depuis son plus bas de clôture inscrit début octobre, portée par un certain optimisme, celui de voir la crise de la dette en Europe finalement résolue.
(Reuters)


Comme si la punition infligée au peuple grec était l'absolution de nos propres turpitudes.
Plus que jamais, le monde de la spéculation prend le masque du vautour qui se réjouit de l'agonie de son prochain festin.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi soir devant l'ambassade de Grèce à Paris pour exprimer leur solidarité avec la population après le vote d'un nouveau plan d'austérité par le Parlement grec sous la pression de la zone euro.
Jean-Luc Mélenchon a assuré lors d'une prise de parole que le plan d'austérité appliqué à la Grèce pourrait l'être "exactement de la même manière en France".
"Ceci sera décidé à l'Assemblée nationale le 21 février prochain quand passera à l'Assemblée nationale le Mécanisme européen de stabilité financière qui, s'il est approuvé, conduira à ce que nous soyons nous aussi soumis à la vindicte de la troïka de la Banque centrale européenne, du FMI et de la Commission" européenne, a-t-il déclaré.
Olivier Besancenot a assuré qu'il aurait été "clairement sur les barricades" s'il s'était trouvé dimanche en Grèce, où une nuit de violence a opposé forces de l'ordre et adversaires des nouvelles mesures.
"Le parlement grec, hier, n'a été finalement que la succursale du Fonds monétaire international, de la Banque centrale européenne et du système bancaire européen", a-t-il dit aux journalistes.
"On est venus pour réclamer, comme mesure immédiate, l'annulation de la dette grecque et, au-delà de la Grèce, car c'est une question qui touche tout le monde, une grande enquête citoyenne, un audit, sur les dettes européennes pour savoir qui spécule sur quoi", a-t-il ajouté.
(Reuters)


Ce point de vue est partagé par Sonia Mitralia, membre du Comité grec contre la dette et du CADTM international, et il a été évoqué devant la Commission Sociale de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe qui s’est tenue le 24 janvier 2012 à Strasbourg sur le thème : “Les mesures d’austérité : un danger pour la démocratie et les droits sociaux”.
Son plaidoyer qui détaille la paupérisation du peuple grec (à lire ici) se termine ainsi :
Notre conclusion est catégorique : la tragédie grecque n’est ni fatale ni insoluble. La solution existe et la répudiation, l’annulation et le non paiement de la dette publique grecque en font partie en tant que premier pas dans la bonne direction. C’est-à-dire, vers le salut de tout un peuple européen menacé par une catastrophe humanitaire sans précédent en temps de paix…
Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'annulation d'une dette, c'est à dire une sorte de banqueroute, est un procédé très classique pour les états de régler leur passif en un claquement de doigt. Bien entendu, la note est lourde à payer, mais austérité pour austérité, autant se libérer de ses créanciers. Et cela ne signifie en aucun cas la disparition de l'Etat et des infrastructures productives du pays.

La solution islandaise


On pourrait citer le cas de l'Argentine ; mais plus près de nous l'exemple de l'Islande marque un profond contraste avec le visage de chaos que l'on voit en Grèce, et il n'en est que plus significatif.
Une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n’en parle, aucun média ne relaie l’information, vous n’en trouverez presque pas trace sur Google, le black-out total. Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante : Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société. (InterObjectif.net)
Ólafur Grímsson, le président islandais, a fait grincer des dents à Bruxelles en mettant le redressement plus rapide de son pays sur le compte de son refus de rembourser ses créanciers, pour la plupart étrangers. “La différence est qu’en Islande nous avons laissé les banques faire faillite, a-t-il expliqué. C’étaient des institutions privées ; nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité. (…)
Selon le Prix Nobel d’économie Paul Krugman, l’Islande s’est relevée plus vite parce qu’elle n’a jamais adopté l’euro. “Elle a fortement dévalué sa monnaie et imposé un contrôle des capitaux. Il s’est alors passé quelque chose d’étrange : bien qu’elle ait traversé la pire crise financière de l’Histoire, elle a été bien moins lourdement sanctionnée que d’autres nations.” Deux ans plus tard, la couronne islandaise a perdu 30 %, les fonderies d’aluminium tournent à plein régime pour satisfaire la demande étrangère, tandis que les produits locaux ont remplacé les légumes exotiques et autres tomates de serre importés.

Morale de l’histoire : si le choc d’une dévaluation peut déclencher une crise violente – et sur le coup très douloureuse –, une politique de rigueur et de déflation par la dette finit par causer plus de dégâts. (Courrier International 16-12-2010)

L'Europe, la Démocratie, de beaux concepts inventés par les Grecs… Que les Islandais, leurs opposés géographiques et culturels, ont utilisé à leur façon, en refusant la monnaie unique et en donnant le libre choix au peuple de décider de son destin.
Deux visions de la démocratie, celle de ceux qui l'ont inventé, et celle de ceux qui ont compris comment l'utiliser.
source : http://rimbusblog.blogspot.com/2012/02/grece-et-islande-2-visions-de-la.html
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Message par Apollyôn Jeu 23 Fév - 13:04

L'ancien ministre de l'Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l'Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans.

Lorsqu'il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d'être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s'élève à plus de 72 milliards d'euros, l'inflation annuelle flirte avec les 125% par an, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l'Union européenne décide immédiatement de se passer de « l'aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers. Quelques pistes à suivre pour la Grèce.

Quelles sont les grandes similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ?
Au plan économique, tout est semblable. L'Argentine avait établi une parité fixe entre le peso et le dollar, la Grèce est ficelée à l'euro, perdant ainsi le contrôle de sa monnaie.
Un taux de change fixe associant des pays à forte productivité et d'autres dont la compétitivité est beaucoup plus faible ne peut qu'engendrer une crise. La Grèce est déjà dans sa quatrième année de récession, l'Argentine l'était également. Le déficit fiscal, le déficit des comptes courants, la chute vertigineuse du PIB, l'endettement, l'explosion du chômage... toutes les grandes données macro-économiques sont similaires. En revanche, la situation sociale de la Grèce est bien meilleure que celle de l'Argentine à l'époque. Au plan institutionnel, l'Argentine était par ailleurs un pays isolé alors que la Grèce fait partie de l'ensemble économique le plus puissant du monde.

Comment avez-vous tiré l'Argentine du chaos ?
Dès mon entrée en fonction, en avril 2002, j'ai décidé de changer radicalement notre manière de penser la sortie de crise.. Le mois suivant, j'étais à Washington pour rencontrer les dirigeants du Fonds monétaire international et leur expliquer que nos rapports allaient s'en ressentir. Depuis le début du marasme économique, en 1998, nous avions déjà eu deux programmes du Fonds pour un total de 51 milliards d'euros. Les deux ont été des échecs retentissants et certaines voix s'élevaient pour demander une troisième tournée de quelque 17 milliards supplémentaires.
Je n'ai pas voulu suivre cette voie et j'ai expliqué au Fonds que nous ne voulions plus de prêt et que nous sortirions seuls de la crise. La seule chose que j'ai demandé était un roll over partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite. Cette position était tout simplement impensable pour le FMI car nous affichions notre volonté de fixer nous même notre propre politique économique.
J'ai du leur expliquer trois fois de suite ma position avant qu'ils finissent par comprendre. A partir de là nous avons arrêté de soutenir financièrement les banques alors que le FMI nous l'imposait, exigeant même que nous privatisions la Banque de la Nation. Mais comme nous étions sorti du jeu, le Fonds n'avait plus de moyen de pression sur l'Argentine!

Vous avez donc oeuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ?
Le sorties de crise se font en dehors des chemins tracés par le FMI. Cette institution propose toujours le même type de contrat d'ajustement fiscal qui consiste à diminuer l'argent qu'on donne aux gens - les salaires, les pensions, les aides publiques, mais également les grands travaux publics qui génèrent de l'emploi - pour consacrer l'argent économisé à payer les créanciers. C'est absurde. Après 4 ans de crise on ne peut pas continuer à prélever l'argent aux mêmes.
Or c'est exactement ce qu'on veut imposer à la Grèce! Tout diminuer pour donner aux banques. Le FMI s'est transformé en une institution chargée de protéger les seuls intérêts financiers. Quand on est dans une situation désespérée, comme l'était l'Argentine en 2001, il faut savoir changer la donne.

Selon vous les plans d'austérité et de rigueur ne sont pas nécessaires mais c'est pourtant ce qu'on impose à la Grèce...
A tort car l'argent prêté risque de ne jamais être remboursé et le déficit fiscal grec est plus élevé aujourd'hui qu'avant la première injection d'argent frais. Ce sont les mêmes éternelles erreurs. C'est le secteur financier qui impose sa manière de voir les choses au monde entier. On préfère sauver les banques plutôt que les gens qui ont des crédits immobiliers à rembourser. La première chose qu'on a faite nous, c'est de rallonger les échéances pour les propriétaires endettés. Les fonctionnaires du FMI nous ont alors dit que nous violions les règles essentielles du capitalisme! Ils oubliaient simplement que des gens ruinés ne consomment plus, ce qui obère une relance par la croissance.
Au lieu de payer les banques, la Grèce devrait investir dans l'éducation, les sciences et la technologie, financer des infrastructures et récupérer ainsi une certaine productivité, ne serait-ce que dans les secteurs des services ou du tourisme.

Vous devez avoir beaucoup d'ennemis chez les banquiers...
Ils me détestent! Ce qui ne les a pas empêché de frapper à notre porte pour nous prêter de l'argent 48 heures exactement après que nous avons terminé la restructuration de notre dette en 2005! Or j'ai refusé ces offres intéressées en leur répondant que nous ne reviendrons pas sur le marché financier avant 2014 car nous n'en avons plus besoin. Pourquoi 2014, simplement parce qu'a cette époque la dette sera seulement de 30% du PIB, la moitié des critères européens de Maastricht! Je pense qu'un pays comme l'Argentine ne doit pas être tout le temps présent sur le marché financier. C'est un risque beaucoup trop grand d'augmenter à nouveau la dette.
Le problème c'est que ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu'il est positif pour l'image d'un pays d'emprunter à l'international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverai très bien qu'on en mange! Eux ils vendent de l'argent.

http://www.liberation.fr/economie/01012390907-nous-avons-sauve-les-gens-plutot-que-les-banques
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Message par Macha Jeu 23 Fév - 13:36

Comme ce monsieur a raison.

Ce qui endette un pays ce sont les emprunts consécutifs aux banques ... Il faut vraiment que la France sorte de ce système complètement anti-social et anti-économique !
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