Celle de 2000 c'est trop tard et pour les précédentes aussi...

4956 Travailleurs contaminés par les particules radioactives
Fukushima Révélations : Un désastre sanitaire en cours. 4956 Travailleurs contaminés par les particules radioactives sur seulement 10 % des travailleurs qui ont été contrôlés pour une contamination interne.
Décidément il ne se passe pas un jour sans une mauvaise nouvelle qui révèle l’ampleur du désastre environnemental et sanitaire de Fukushima qui commence à émerger, ceci malgré les communiqués récurrents rassurants, voire irréels de l’ASN. A la différence de Tchernobyl, le prévaricateur M. Repacholi (OMS-AIEA) ne pourra pas faire passer pour perte négligeable et « liquider » dans les stats les travailleurs liquidateurs de Fukushima, internet n’existait pas en 1986 !
La contamination interne par les particules de la population : un sujet tabou. The Mainichi Daily News et le Yomiuri Shimbun viennent de publier pour la première fois près de deux mois après le début de la crise un article sur un sujet très sensible dont les autorités voulaient garder le secret : c’est le fougueux et jeune député Mito Kakizawa qui, en pleine séance de commission du parlement, a posé à Terasaka Nobuaki directeur de l’Agence de Sûreté Nucléaire et Industrielle une question piège et pertinente sur le nombre de travailleurs qui, suite aux premiers contrôles médicaux à la préfecture de Fukushima, ont été déclarés positifs à une contamination interne par les particules. La réponse de Terasaka Nobuaki fait froid dans le dos et ne laisse rien présager de bon sur la suite de la campagne des contrôles médicaux de dépistage de la contamination interne, non seulement des travailleurs, mais aussi de la population. « Il y a un total de 4956 cas de travailleurs souffrant d’irradiations suite à une contamination interne pour le parc des centrales nucléaires du pays et 4.766 d’entre eux sont des travailleurs de la centrale nucléaire de Fukushima n°1. Ces chiffres ont été détectés lors des contrôles médicaux qui ont été réalisés à la préfecture après la crise nucléaire » a déclaré Nobuaki.
Le Yomiuri Shimbun détaille la réponse de Terasaka Nobuaki qui rajoute une donnée essentielle : » seulement 10 pour cent des travailleurs ont été testés pour l’exposition aux rayonnements internes provoquée par l’inhalation ou ingestion de substances radioactives, ceci en raison d’une pénurie d’appareil de contrôle disponible. » Le Yomiuri Shimbun rapporte aussi « qu’un certain nombre de personnes travaillant pour surmonter la crise nucléaire à Fukushima Daiichi sont de plus en plus alarmées par l’absence de tests d’exposition interne. Beaucoup de ces professionnels du nucléaire pensent qu’ils ont été contaminés en interne par les particules radioactives non pas par inhalation (masque avec filtre oblige), mais par l’intermédiaire de la nourriture ou de la boisson consommée in situ. Il n’en reste pas moins qu’ils sont très inquiets pour leur devenir, car cette irradiation interne se rajoute à la dose légale d’exposition aux radiations qui a été portée de 100 à 250 mSv exclusivement pour les travailleurs de Fukushima Daiichi »
TEPCO a déclaré qu’il n’y a que 3 appareils de contrôle du corps entier à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, mais qu’en raison des niveaux élevés des rayonnements elle se trouvait dans l’impossibilité d’utiliser ces appareils. Le Ministère de la santé, du travail et des Affaires Sociales a demandé à TEPCO de réaliser plus de contrôles. TEPCO a répondu qu’elle allait augmenter le chiffre d’appareils à 14 et porter la fréquence de passage des travailleurs à un tous les trois mois.
Concrètement, avec du recul il est possible de mieux comprendre et de réaliser des extrapolations qui risquent fort de révéler un désastre sanitaire humain inégalé. En effet si globalement 10 % des travailleurs du nucléaire au Japon ont été contrôlés, mathématiquement parlant le chiffre des personnes contaminées ne peut que forcément fortement augmenter, même dans l’hypothèse ou cette augmentation ne serait pas proportionnelle avec les autres travailleurs du nucléaire.
Les travailleurs contaminés sont peut être « l’arbre qui cache la forêt », en effet la masse la plus importante des personnes contaminées serait à venir, elle concerne la population qui va payer très cher les atermoiements des autorités concernant les ordres d’évacuation des zones contaminées qui auraient dû être pris immédiatement et non pas avec un retard scandaleux de plusieurs jours que nous connaissons pour la première zone d’exclusion et plusieurs semaines pour les suivantes.
En conséquence sans aucune protection et consigne de sécurité pendant plusieurs jours, il est tout à fait plausible que des dizaines de milliers de personnes, voire plus soient contaminées, d’ailleurs sans le savoir, ceci en l’absence de mesures de dépistages de la contamination interne par les particules. Les radionucléides des particules de Fukushima sont divers et toxiques, même dans le cas le plus « favorable » (thyroïde) d’une contamination interne avec l’iode 131 qui a une courte durée de demi-vie (8 jours), tous les autres contaminants sont sans appel d’une très grande toxicité sur le cours et le moyen terme.
La mesure de la valeur de la contamination radioactive interne : le taux de comptage.
La contamination radioactive interne se mesure par le taux de comptage dit cpm (coups par minute count per minute) qui indique la quantité de désintégrations qui ont lieu par minute, c’est la principale mesure qui est donnée par un compteur Geiger, avec en principe la possibilité de l’affichage automatique d’une conversion du taux de comptage en débit de dose absorbée en mSv/h ou μSv/h. Un niveau normal du taux de comptage se situe entre quelques centaines à 1.000 cpm. Une personne est considérée contaminée si sa mesure de radiation interne est supérieure à 1.500 cpm. Terasaka Nobuaki directeur de l’Agence de Sûreté Nucléaire et Industrielle a révélé que dans la majorité des cas des travailleurs de Fukushima le niveau de la contamination interne par les particules est de 1.500 cpm ou supérieur à ΔT et dans le cas de l’iode 131 (rayonnements γ et électromagnétiques β) elle décroît rapidement en quelques jours.
Nobuaki a aussi donné une information majeure : Il a été constaté que 1193 travailleurs avaient des niveaux de contamination radioactive interne supérieure à 10.000 cpm, soit en correspondance 100 μS/h ≈ 100×24x364 = 873 mSv/an ! [Monographie des valeurs et des effets sanitaires de l’exposition cumulative aux radiations] Si la valeur de la contamination interne est supérieure à 6.000 cpm une décontamination est considérée comme « vitale ». Ne pouvant respecter ces valeurs dans le cas de la méga catastrophe nucléaire de Fukushima le Gouvernement Japonais sur « conseils des experts » de l’AIEA a relevé le 21 mars 2011 ce seuil d’irradiation interne de 6 000 cpm à 100 000 cpm ! Cette décision de circonstance est un aveu d’échec face à la réalité, mais c’est aussi un scandale sanitaire qui va être lourd de conséquences pour le devenir de la population, notamment les malades, enfants, personnes âgées, etc … [Kyodo News : Traces de substances radioactives détectées dans l’eau de 9 préfectures utiliser un traducteur électronique] The Mainichi Daily News rajoute qu’ayant conscience de ce problème et en réponse à la forte contamination d’une vaste zone par les particules radioactives « les autorités Gouvernementales de santé de la préfecture de Fukushima vont sélectionner les nourrissons et les personnes qui ont une activité principalement à l’extérieur pour réaliser des contrôles de valeur de la contamination interne avec des appareils de contrôle du corps entier » La contamination interne issue des particules, qui est en champs proches, sans distance de sécurité et pérenne, est de loin plus dangereuse que le risque d’une exposition aux radiations externes, c’est celle aussi qui va monter en puissance dans le temps et impacter … tout l’hémisphère nord.
@Flycrusher a écrit:Moi ce qui m'inquiète avec le nucléaire c'est pas le Japon, c'est plutôt l'ancienne URSS qui est parti en couille ce qui fait que l'arsenal nucléaire a été géré de façon très anarchique.
Il y a des républiques presque bananières (sauf que la banane pousse mal là-bas) qui ont des armes nucléaires, des centrales nucléaire vieillissantes très dangereuses et qui se foutent de la sécurité de ces truc comme de leur première culotte.
Il y a même le risque que certaines de ces armes soient vendues clandestinement malgré la surveillance des instances internationales. Rien de plus simple que de démonter une tête nucléaire d'un missile et de la remplacer par une fausse, ensuite on peut la revendre en pièces détachées pour les amateurs de Jihad nucléaire.
@Macha a écrit:A ce propos, et dans la mesure où une partie du Japon, si ce n'est tout le Japon, est contaminée, y a t-il eu des pourparlers récents entre le gouvernement japonais et russes pour une migration de la population japonaise sur un territoire russe mise à disposition ?
Le scandaleux silence au sujet de Fukushima Fukushima: It’s much worse than you thinkpar Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin - 19/06/2011Il y a quelques jours, des images virtuelles d'un éventuel sarcophage que Tepco pourrait installer au dessus des réacteurs en perdition de Fukushima circulaient sur les télévisions. Mais assez curieusement, il s'agissait apparemment de structures assez fragiles, quasiment en matière plastique, très éloignées des milliers de tonnes d'acier et de ciment envisagés pour remplacer l'actuel sarcophage en place à Tchernobyl. On ne voit pas comment de telles structures pourraient contenir une explosion majeure sur le site de Fukushima. Tout au plus pourraient-elles empêcher la diffusion de gaz radioactifs sous basse pression. De toutes façons, Tepco annonce que la mise en place de ces protections ne sera pas possible avant longtemps, compte tenu du niveau de contamination actuel du site.
En fait, les priorités devraient être toutes autres. Il devrait être indispensable d'empêcher dans les jours, semaines ou mois qui viennent la contamination d'une partie du Japon par les cœurs en fusion des réacteurs touchés par le tsunami. Or, très mauvaise nouvelle, pour le moment et compte tenu des technologies aujourd'hui disponibles, cet objectif paraît hors de portée alors que le processus cataclysmique ne cesse de prendre de l'ampleur. Une toute aussi mauvaise nouvelle est que, désormais, le monde entier fait silence sur le désastre mondial qui se prépare. Les conspirationnistes ne devraient pas être les seuls à s'interroger sur les raisons de ce silence.
Si l'on en croit l'industriel Tepco, le gouvernement japonais qui l'a toujours soutenu y compris dans ses décisions les plus hasardeuses et les industriels américains du nucléaire qui ont depuis les origines partie liée avec le Japon pour la gestion de son parc nucléaire, la situation à Fukushima serait potentiellement pire qu'elle ne le fut à Tchernobyl. Selon ces sources cependant, il n'y aurait pas de danger immédiat, tant du moins que l'on continuera à pomper de l'eau et qu'un nouveau fort tremblement de terre ne se produira pas. Pas de danger immédiat sans doute, mais pas de solutions fiables avant quelques années au mieux. En attendant, selon ces sources, il n'y aurait pas de raisons de s'inquiéter. Curieuse préconisation.
Pour d'autres experts au contraire, la situation n'a jamais cessé depuis le début de s'aggraver. Aujourd'hui il y aurait de forte probabilités (certains disent 50/50) pour que le pire se produise. Un article récent de Aljazeera.net cité ci-dessous vient de faire un bilan assez terrifiant de la situation. On pourrait suspecter la neutralité de Aljazeera mais la chaîne se borne à reprendre les diagnostics de deux experts confirmés du nucléaire, l'américain Arnorld Gundersen (photo) et le japonais Shoji Sawada. L'un et l'autre, à première vue semblent parfaitement objectifs et bien informés. Certes ils sont tous les deux devenus des whistle-blowers alertant sur les dangers du nucléaire. Le site Fairewinds auquel participe Arnorld Gundersen est un leurs représentants les plus influents aux Etats-Unis. Mais cela ne devrait pas être une raison pour disqualifier leurs analyses.
Pour Arnold Gundersen, notamment, la fusion des réacteurs touchés constitue désormais un processus sans doute impossible à empêcher, compte tenu encore une fois des connaissances scientifiques et technologiques du moment. Le refroidissement par eau ne pourra que le retarder de quelques temps, tout en noyant la région et la mer environnante sous des milliers de tonnes d'eau fortement contaminées. Une fois les nappes phréatiques ou les couches terrestres profondes atteintes, ce ne serait pas seulement une large périphérie autour de Fukushima qui deviendrait inhabitable, mais sans doute la ville de Tokyo elle-même. Dans l'hypothèse la plus grave, celui de l'explosion des centaines de tonnes de combustibles nucléaires présents sur le site, le Japon tout entier puis très vite des zones étendues de l'hémisphère nord pourraient être interdits à la vie humaine.
D'ores et déjà, deux experts de santé publique américains estiment avoir observé une augmentation anormale de la morbidité des nouveaux nés dans une dizaine de villes de la cote ouest des Etats-Unis situés approximativement sous le vent de Fukushima (voir ci dessous le rapport Sherman-Mangano). On s'étonne que, devant une observation aussi troublante, des inquiétudes beaucoup plus nombreuses ne se soient pas encore manifestées, notamment aux Etats-Unis, si soucieux en général de la santé publique.
La situation paraît en voie de devenir si grave que le silence des autorités nationales et internationales est véritablement inexplicable. Même si peu de remèdes ne paraissent pour le moment disponibles, il conviendrait néanmoins que les scientifiques du monde entier y réfléchissent et travaillent à la mise au point de solutions. L'inaction actuelle donne beaucoup d'arguments à ceux dénonçant une conspiration du silence de la part des gouvernements et des industriels impliqués, non seulement au Japon mais aux Etats-Unis. La complicité objective entre Barack Obama et l'Exelon Corporation, le plus gros fournisseur d'énergie nucléaire et un des plus importants contributeurs de sa campagne, est dénoncée.
Rien cependant n'y fait. L'attitude généralement affichée par l'ensemble des décideurs et des médias est particulièrement à courte vue, mais elle n'indigne encore personne. Le message général s'apparente au suivant: "le magma monte dans la cheminée du volcan. Une explosion destructrice se produira bientôt. Mais qu'importe, dormez tranquilles au bord du cratère...pour le moment".
Précisons à l'attention de ceux qui militent pour l'abandon de l'énergie nucléaire que ce dernier objectif de l'abandon, à supposé qu'il soit décidé, ne pourra pas être mis en oeuvre avant 25 ou 30 ans. Au Japon le monde se trouve confronté à une échéance beaucoup plus immédiate et à des risques beaucoup plus graves: un Tchernobyl de magnitude 10 pouvant se produire dans quelques mois. La réaction de prévention devrait être toute différente.
Ça se passe de commentaires !@Achim a écrit:
A cet égard, j'ai bien ri quand il dit avoir rencontré Valérie Pécresse "qui croit que Maxwell est l'inventeur du café".
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