Source (Futura sciences)
Le réseau américain de surveillance des comètes et astéroïdes a découvert il y a quelques semaines un bien étrange corps céleste. Après qu’il ait été classé comme astéroïde, des mesures plus précises concernant sa composition et son orbite laissent désormais penser qu’il s’agit d’un morceau de fusée.
Basé dans les montagnes Santa Catalina en Arizona, le Catalina Sky Survey est un projet de surveillance du ciel. Il fait appel à trois télescopes automatisés, deux en Arizona et un en Australie pour observer le ciel des deux hémisphères. L’objectif de ce réseau est de détecter tous les astéroïdes susceptibles de s’approcher un peu trop près de la Terre.
Le 16 mai dernier, un nouveau corps céleste était découvert par l’astronome Richard Kowalski. Comme lors de chaque découverte réalisée dans le Système solaire, c’est le Minor Planet Center qui s’est chargé d’enregistrer le nouvel objet, de le numéroter et d’en calculer l’orbite. C’est justement cette orbite qui a intrigué les astronomes. Paul Chodas du JPL (Jet Propulsion Laboratory) a montré que la trajectoire du nouveau venu, 2010 KQ, ressemblait beaucoup à celle de la Terre dont il était d’ailleurs au plus près en 1975.
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La trajectoire de l’objet 2010 KQ l’a amené au plus près de la Terre à la mi-mai, ce qui a permis sa détection par le réseau de surveillance du Catalina Sky Survey. Crédit Nasa/JPL Near-Earth Object Program Office
L’étrange périple d’un morceau de fusée
Pour en savoir un peu plus, la Nasa a pointé rapidement l’un de ses instruments, l’IRTF (pour InfraRed Telescope Facility), en direction de 2010 KQ, avant qu’il ne s’éloigne à nouveau de la Terre. Le spectre obtenu ne ressemble pas à celui habituellement observé sur les astéroïdes mais plutôt à celui d’une fusée. La taille de l’objet a été estimée à quelques mètres en tenant compte de sa magnitude absolue. Il pourrait donc s’agir d’un étage supérieur de fusée qui se serait échappé il y a quelques années du système Terre-Lune. Les astronomes ne disposent pas d’une précision suffisante concernant l’orbite de 2010 KQ pour l’associer à un lancement particulier, mais rien n’empêche de spéculer sur son origine.
1975, ce fut l’année de trois lancements de la fusée française Diamant depuis le centre spatial guyanais de Kourou, mais on pense également aux deux fusées américaines Titan qui expédièrent les sondes Viking en direction de la planète Mars. Ce dont les astronomes sont certains, c’est que la probabilité d’une collision future entre cet objet et la Terre est assez réduite, de l’ordre de 6 % et pas avant 2036. Si la rencontre avait lieu, elle serait sans danger : 2010 KQ se consumerait dans notre atmosphère en raison de sa petite taille.
Les astronomes vont étudier avec attention la trajectoire de l’objet dans les mois qui viennent. Ils aimeraient savoir si la pression de radiation du vent solaire peut affecter la trajectoire d’un objet aussi léger. Si tel est le cas, on disposerait alors d’un moyen fiable pour distinguer plus facilement les astéroïdes rocheux des objets artificiels beaucoup moins lourds.
C\’est peut-être l\’étage supérieur de la fusée américaine Titan (utilisée en 1975 pour envoyer sur Mars les sondes Viking) qui porte désormais le nom de 2010 KQ. Crédit Nasa
Le réseau américain de surveillance des comètes et astéroïdes a découvert il y a quelques semaines un bien étrange corps céleste. Après qu’il ait été classé comme astéroïde, des mesures plus précises concernant sa composition et son orbite laissent désormais penser qu’il s’agit d’un morceau de fusée.
Basé dans les montagnes Santa Catalina en Arizona, le Catalina Sky Survey est un projet de surveillance du ciel. Il fait appel à trois télescopes automatisés, deux en Arizona et un en Australie pour observer le ciel des deux hémisphères. L’objectif de ce réseau est de détecter tous les astéroïdes susceptibles de s’approcher un peu trop près de la Terre.
Le 16 mai dernier, un nouveau corps céleste était découvert par l’astronome Richard Kowalski. Comme lors de chaque découverte réalisée dans le Système solaire, c’est le Minor Planet Center qui s’est chargé d’enregistrer le nouvel objet, de le numéroter et d’en calculer l’orbite. C’est justement cette orbite qui a intrigué les astronomes. Paul Chodas du JPL (Jet Propulsion Laboratory) a montré que la trajectoire du nouveau venu, 2010 KQ, ressemblait beaucoup à celle de la Terre dont il était d’ailleurs au plus près en 1975.
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La trajectoire de l’objet 2010 KQ l’a amené au plus près de la Terre à la mi-mai, ce qui a permis sa détection par le réseau de surveillance du Catalina Sky Survey. Crédit Nasa/JPL Near-Earth Object Program Office
L’étrange périple d’un morceau de fusée
Pour en savoir un peu plus, la Nasa a pointé rapidement l’un de ses instruments, l’IRTF (pour InfraRed Telescope Facility), en direction de 2010 KQ, avant qu’il ne s’éloigne à nouveau de la Terre. Le spectre obtenu ne ressemble pas à celui habituellement observé sur les astéroïdes mais plutôt à celui d’une fusée. La taille de l’objet a été estimée à quelques mètres en tenant compte de sa magnitude absolue. Il pourrait donc s’agir d’un étage supérieur de fusée qui se serait échappé il y a quelques années du système Terre-Lune. Les astronomes ne disposent pas d’une précision suffisante concernant l’orbite de 2010 KQ pour l’associer à un lancement particulier, mais rien n’empêche de spéculer sur son origine.
1975, ce fut l’année de trois lancements de la fusée française Diamant depuis le centre spatial guyanais de Kourou, mais on pense également aux deux fusées américaines Titan qui expédièrent les sondes Viking en direction de la planète Mars. Ce dont les astronomes sont certains, c’est que la probabilité d’une collision future entre cet objet et la Terre est assez réduite, de l’ordre de 6 % et pas avant 2036. Si la rencontre avait lieu, elle serait sans danger : 2010 KQ se consumerait dans notre atmosphère en raison de sa petite taille.
Les astronomes vont étudier avec attention la trajectoire de l’objet dans les mois qui viennent. Ils aimeraient savoir si la pression de radiation du vent solaire peut affecter la trajectoire d’un objet aussi léger. Si tel est le cas, on disposerait alors d’un moyen fiable pour distinguer plus facilement les astéroïdes rocheux des objets artificiels beaucoup moins lourds.
C\’est peut-être l\’étage supérieur de la fusée américaine Titan (utilisée en 1975 pour envoyer sur Mars les sondes Viking) qui porte désormais le nom de 2010 KQ. Crédit Nasa
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