Charles Taylor, ancien président du Liberia et premier chef d’État d’Afrique à comparaître au tribunal international, affirme que la CIA l’a aidé à s’échapper d’une prison américaine.
Taylor a dénié toutes les 11 accusations de crime de guerre portées contre lui lors de son premier témoignage mardi au Tribunal Spécial pour le Sierra Leone à la Hague.
L’un des mystères les plus intrigants de la montée au pouvoir de Taylor, depuis le chef de rebelles qu’il était jusqu’à la présidence, concerne sa fuite en 1985 d’un pénitentiaire de Plymouth (Massachusetts), alors qu’il attendait son extradition pour avoir détourné $900,000 de fonds au Liberia.
Il a informé les juges vendredi qu’il ne s’était pas échappé seul mais qu’il était assisté, et en réalité délivré par des agents de la CIA.
La CIA avait des motifs ultérieurs pour le sortir de prison, a dit Taylor. Il devait faire partie d’un complot de la CIA pour renverser le président Samuel Doe dans le cadre d’un coup d’Etat dirigé par un chef militaire libérien, Thomas Quiwonkpa.
Taylor a dit qu’il était "100 pour cent sûr" que l’agence d’espionnage fournissait des armes pour le complot, a rapporté le The New York Times.
Avant cette "libération", a-t-il dit, un visiteur du Liberia l’a "briefé" du rôle de la CIA dans le complot Quiwonkpa, dans l’entrainement des rebelles, et dans le plan pour envahir le Liberia.
Il a ensuite décrit la fin de son emprisonnement, disant qu’un garde l’a littéralement "libéré" en le faisait passer du côté de sécurité maximum au côté de sécurité minimum.
Le garde l’a remis à deux hommes qu’il a prit pour des agents de la CIA, qui l’ont aidé à grimper par une fenêtre ouverte et sauter au-dessus de la clôture pour retrouver la liberté.
Il s’est envolé pour le Mexique, puis la Belgique et est finalement retourné en Afrique. Il est cependant arrivé trop tard pour le coup de Quiwonkpa.
Un porte-parole de la CIA, Paul Gimiglia, a rejeté ces allégations les qualifiant de "complètement absurdes," mais l’agence a ensuite décliné tout autre commentaire sur la nature réelle de ses relations avec Taylor, que ce soit avant ou après la fuite.
"Nous ne faisons - c’est la règle - pas de commentaires sur ces types d’allégations,’’ affirme la CIA.
Taylor est accusé d’avoir soutenu le Front Révolutionnaire Uni (RUF) de rebelles pendant la guerre civile du Sierra Leone en 1991-2002, dans laquelle on estime que 500,000 personnes ont été tuées et des milliers d’autres mutilées, violées ou agressées.
Le témoignage de Taylor devrait durer plusieurs semaines. Cependant, le prêcheur baptiste laïc dont le régime de six ans a pillé le Liberia doit encore répondre aux allégations d’atrocités commises de 1996 à 2002 par les milices qu’il contrôlait au Sierra Leone.
Il insiste que l’objet de son règne de terreur avait pour but d’amener la paix dans la région, déniant toutes les accusations, les qualifiant de mensonges et de rumeurs.
Dans un discours de défense choquant, Taylor a défendu un de ses ordres, lequel consistait à faire étalage de crânes humains aux barrages routiers. Pour instaurer ses ordres, c’était, selon lui, un moyen efficace.
Taylor a dénié toutes les 11 accusations de crime de guerre portées contre lui lors de son premier témoignage mardi au Tribunal Spécial pour le Sierra Leone à la Hague.
L’un des mystères les plus intrigants de la montée au pouvoir de Taylor, depuis le chef de rebelles qu’il était jusqu’à la présidence, concerne sa fuite en 1985 d’un pénitentiaire de Plymouth (Massachusetts), alors qu’il attendait son extradition pour avoir détourné $900,000 de fonds au Liberia.
Il a informé les juges vendredi qu’il ne s’était pas échappé seul mais qu’il était assisté, et en réalité délivré par des agents de la CIA.
La CIA avait des motifs ultérieurs pour le sortir de prison, a dit Taylor. Il devait faire partie d’un complot de la CIA pour renverser le président Samuel Doe dans le cadre d’un coup d’Etat dirigé par un chef militaire libérien, Thomas Quiwonkpa.
Taylor a dit qu’il était "100 pour cent sûr" que l’agence d’espionnage fournissait des armes pour le complot, a rapporté le The New York Times.
Avant cette "libération", a-t-il dit, un visiteur du Liberia l’a "briefé" du rôle de la CIA dans le complot Quiwonkpa, dans l’entrainement des rebelles, et dans le plan pour envahir le Liberia.
Il a ensuite décrit la fin de son emprisonnement, disant qu’un garde l’a littéralement "libéré" en le faisait passer du côté de sécurité maximum au côté de sécurité minimum.
Le garde l’a remis à deux hommes qu’il a prit pour des agents de la CIA, qui l’ont aidé à grimper par une fenêtre ouverte et sauter au-dessus de la clôture pour retrouver la liberté.
Il s’est envolé pour le Mexique, puis la Belgique et est finalement retourné en Afrique. Il est cependant arrivé trop tard pour le coup de Quiwonkpa.
Un porte-parole de la CIA, Paul Gimiglia, a rejeté ces allégations les qualifiant de "complètement absurdes," mais l’agence a ensuite décliné tout autre commentaire sur la nature réelle de ses relations avec Taylor, que ce soit avant ou après la fuite.
"Nous ne faisons - c’est la règle - pas de commentaires sur ces types d’allégations,’’ affirme la CIA.
Taylor est accusé d’avoir soutenu le Front Révolutionnaire Uni (RUF) de rebelles pendant la guerre civile du Sierra Leone en 1991-2002, dans laquelle on estime que 500,000 personnes ont été tuées et des milliers d’autres mutilées, violées ou agressées.
Le témoignage de Taylor devrait durer plusieurs semaines. Cependant, le prêcheur baptiste laïc dont le régime de six ans a pillé le Liberia doit encore répondre aux allégations d’atrocités commises de 1996 à 2002 par les milices qu’il contrôlait au Sierra Leone.
Il insiste que l’objet de son règne de terreur avait pour but d’amener la paix dans la région, déniant toutes les accusations, les qualifiant de mensonges et de rumeurs.
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