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Le canular de la conquête de la lune

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Message par Schattenjäger Ven 17 Juil - 10:58

Attention… attention… pas de panique. Ne nous énervons pas, ne sautillons pas dans tous les sens, ne crions pas tout de suite au conspirationnisme hirsute. Comme disait Plume Latraverse : J’essaye quelque chose, juste pour le fun. Imaginons simplement, frontalement, ouvertement, une seconde, que nous ne sommes jamais allés sur la lune, il y a quarante ans. Que ces six courts voyages sans encombre (et sans lendemain) sur notre satellite naturel, entre 1969 et 1972, c’était du pipeau champêtre en mondovision. De la propagande à la sauce hollywoodienne. Cultivons l’hypothèse que tout ça, un peu comme dans le film Capricorn One (1978), c’était un canular de la Guerre Froide déclenché par les délais irréalistes de Kennedy, monté avec des acteurs (pas les vrais astronautes…) dans un studio opaque, des éclairages giclant de partout, des figurants casqués soutenus dans la pénombre sans étoiles par des câbles, un drapeau flexible ou rigide (quelle différence ?), un module lunaire en tôle sur du sable doux et, surtout, beaucoup de dessins animés sur nos petits écrans du temps. J’avais onze ans à l’époque et je me souviens parfaitement que ce qu’on voyait surtout sur nos postes, c’était une capsule spatiale en cartoon sur fond blafard en alternance avec Nixon en gabardine, la mâchoire crispée, contemplant le ciel…

Ensuite, encore une fois sans s’énerver, réécrivons l’histoire de la « conquête » américaine de l’espace, SANS la lune et SANS la moindre sortie de l’orbite terrestre. Faisons des « missions lunaires » de simples missions orbitales (les références à la lune qui perdurent ici son en italiques). Ce ne sera donc que l’histoire du progrès graduel de nos mises en orbite successives. Le fait est que, pour ou contre la thèse du canular, on fixe bien trop sur Apollo 11, et pas assez sur ce qui précède et ce qui suit cette iconique Prise de la Bastille sélénite. On est, en fait, bien plus isolationnistes que conspirationnistes quand on touille toute cette affaire dans notre mémoire collective et, franchement, c’est un tort. Alors voici comment la petite progression de la mise en contexte du mystérieux soubresaut lunatique de l’Histoire se déroulerait (je m’en tiens strictement au bazar américain). Suivez attentivement le mouvement. Sincèrement, ça parle de soi-même et c’est très profondément cohérent… sans la lune :

MISSIONS MERCURY (1959-1963) : d’abord 21 lancements inhabités suivis de 6 lancements habités (9 initialement prévus mais les trois derniers furent annulés). Toutes les missions Mercury sont à un seul astronaute. L’ogive, gracile et étroite, ne pouvait vraiment pas en contenir plus.

Mercury-Redstone 3 : second humain et premier américain dans l’espace (pas d’orbite complète), Alan Shepard.

Mercury-Redstone 4 : l’ogive se fracasse et sa trappe d’ouverture vole en éclat en retombant à la mer. Fameux pétard mais le type saute à l’eau juste à temps et ne se tue pas. L’ogive, par contre, boit la tasse et est perdue.

Mercury-Atlas 6 : second humain et premier américain en orbite (trois orbites), John Glenn. Ils ont eu bien peur qu’il se rompe les os ou se calcine les ergots lors du retour.

Mercury-Atlas 7 : trois orbite. L’ogive rate sa cible de 400 kilomètres au retour.

Mercury-Atlas 8 : six orbites et des tests spatiaux.

Mercury-Atlas 9 : premier vol orbital de plus d’une journée. Dernier américain en orbite en solo. Vingt-deux orbites.

MISSIONS GEMINI (1965-1966) : d’abord 2 lancements inhabités suivis de 10 lancements habités. Toutes les missions Gemini sont à deux astronautes. Leur grande innovation sera la mise en place et la stabilisation des sorties d’astronautes dans l’espace.

Gemini 1 : mission inhabitée pour tester le lanceur.

Gemini 2 : mission inhabitée pour tester le lanceur.

Gemini 3 : une journée. Trois orbites

Gemini 4 : quatre jours. Première sortie dans l’espace.

Gemini 5 : une semaine. Cent vingt orbites.

Gemini 6 : annulée pour incapacité à rencontrer les échéances.

Gemini 7 : quatorze jours en orbite.

Gemini 6a : assume un rendez-vous avec Gemini 7. Les deux capsules se seraient rapprochées jusqu’à 30 centimètres de distance l’une de l’autre.

Gemini 8 : Premier contact avec un véhicule inhabité. Premier vol sérieux de Neil Armstrong. Une tuyère merde, la capsule gire dans tous les sens et ils effectuent la première rentrée d’urgence de l’histoire spatiale. Passent à un cheveu de se tuer.

Gemini 9 : quarante-quatre orbites. Rate son rendez-vous avec un véhicule inhabité à cause de merdes diverses.

Gemini 10 : quarante-trois orbites et un rendez-vous réussi avec un véhicule inhabité. Sortie dans l’espace.

Gemini 11 : quarante quatre orbites et une altitude record de 1,190 kilomètres. Un rendez-vous réussi avec un véhicule inhabité. Sortie dans l’espace.

Gemini 12 : Un rendez-vous réussi avec un véhicule inhabité. Sortie dans l’espace d’une durée record de cinq heures trente minutes pour l’increvable Buzz Aldrin.

MISSIONS APOLLO (1966-1972) : d’abord une merde tragique qui cafouille tout, puis 5 lancements inhabités suivis de 11 lancements habités (14 initialement prévus mais les trois derniers furent annulés). Toutes les missions Apollo sont à trois astronautes. Rappelons qu’ici les « missions lunaires » sont converties en de simples missions orbitales de type Gemini amélioré (les mentions de la lune sont en italiques).

Apollo 1 : pète au sol pendant un test de lancement. Les trois astronautes sont carbonisés.

Apollo 2 (dite AS 203) : mission inhabitée pour tester le lanceur.

Apollo 3 (dite AS 202) : mission inhabitée pour tester le lanceur.

Apollo 4 : mission inhabitée pour tester le lanceur.

Apollo 5 : mission inhabitée pour tester le lanceur (avec, soit disant, le module lunaire).

Apollo 6 : mission inhabitée pour tester le lanceur.

Apollo 7 : mission orbitale autour de la terre de onze jours, genre Gemini 7 en un peu plus bref.

Apollo 8 : mission orbitale de six jours, du 21 au 27 décembre 1968. (censée soudain s’être rendue jusqu’à la lune en trois jours et avoir tourné 10 fois autour).

Apollo 9 : mission orbitale de dix jours, du 3 au 13 mars 1969. (censée avoir testé tout le bric-à-brac de la capsule et du module lunaire, mais uniquement dans l’orbite terrestre).

Apollo 10 : mission orbitale de huit jours, du 18 au 26 mai 1969. (censée, en une sorte de fusion de 8 et de 9, s’être rendue jusqu’à la lune, avoir tourné autour, en avoir fait s’approcher le module lunaire jusqu’à une distance de 15 kilomètres, l’avoir récupéré et être rentrée. Le tout en une semaine).

Apollo 11 : mission orbitale de huit jours, du 16 au 24 juillet 1969 (Solides vétérans des missions du programme Gemini, ultimes soldats de la Guerre Froide, Neil Armstrong et Buzz Aldrin étaient donc le choix parfait pour cette mission double d’exploration orbitale et de propagande mondiale. Ces deux figures paradoxales ont surtout prouvé, dans le dernier demi-siècle, leur capacité d’acier à bien la boucler. Mais, au soir de leur vie, la pression augmente… Comme à ce combattant japonais de 1944 retrouvé dans la jungle insulaire en 1974, il va falloir que leur commandant en chef ou un de ses porte-parole leur signale un jour, respectueusement, que la Guerre Froide est finie, qu’ils ont fait leur « devoir » selon la conception de leur temps et que l’Histoire attend maintenant le dénouement serein de la mascarade).

Apollo 12 : mission orbitale de dix jours, du 14 au 24 novembre 1969.

Apollo 13 : mission orbitale de six jours, du 11 au 17 avril 1970. Phrase historique : Houston, we got a problem… L’explosion d’une citerne à oxygène aurait forcé un retour d’urgence. Notons, un peu perfidement, qu’on pourrait avoir simplement eu affaire à une mission orbitale plus courte que les autres… une journée plus longue que celle de Gemini 5, en fait. (Fallait-il réintroduire l’impression de danger qui s’était perdue avec les quatre sorties lunaires mythologiques et parfaites antérieures ? Fallait-il donner au programme Apollo son Gemini 8 ? Cette mission fut-elle versée aux profits et pertes de l’effet de réalisme ? Je me souviens d’avoir eu très peur pour le retour de ces trois astronautes et que cela avait fortement réactivé mon attention déjà déclinante. Quoi qu’il en soit du détail de l’intendance du spectacle, l’Histoire dira que 13 a raté la lune).

Apollo 14 : mission orbitale de neuf jours, du 31 janvier au 9 février 1971.

Apollo 15 : mission orbitale de douze jours, du 26 juillet au 7 août 1971.

Apollo 16 : mission orbitale de onze jours, du 16 au 27 avril 1972.

Apollo 17 : mission orbitale de dix jours, du 7 au 19 décembre 1972.
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Message par Schattenjäger Ven 17 Juil - 10:58

MISSIONS SKYLAB (1973-1979) : Le but réel des missions Apollo n’était donc pas la lune mais la mise en place d’une routine solide de rotation sur orbite terrestre, dans la pure et simple continuité de ce qui avait déjà été amorcé lors du programme Gemini (et partiellement raté après la quasi catastrophe de Gemini 8). Il est important de comprendre que ce n’était pas exclusivement un exercice de propagande, cette affaire. L’idée est qu’ils ont fait semblant d’aller hyperboliquement sur la lune tout en poursuivant linéairement le travail effectif lancé avec les programmes Mercury et Gemini. La suite logique alors de ces missions orbitales temporaires n’est pas Mars ou Vénus mais, plus modestement, une tentative de mise en orbite permanente. Ici non plus ce ne sera pas facile. Gravitant dans l’orbite terrestre pendant six ans (et visitée trois fois par des équipages), la station orbitale Skylab (distance de la Terre : 442 kilomètres en apogée) est en fait abandonnée dès 1974. Elle fait l’objet d’un silence opaque pendant quatre ans, puis se casse la gueule au large de l’Australie en juillet 1979 (il fallut bien alors en reparler). La NASA ne s’embarquera plus jamais seule dans la construction de stations orbitales. Il est clair et net que ce machin ne devait pas se planter si vite, s’il devait en tout et pour tout se planter. On peut parler sans exagérer de ratage intégral. Si on avait dit initialement au grand public que ce gros moulin à vent coûteux n’aurait qu’un an de vie utile (1973-1974), ça n’aurait pas passé la rampe. Pour citer Plume Latraverse une fois de plus, on peut dire que tout ce projet fut conçu par un génie dans une bouteille de Coke.

NAVETTES SPATIALES (1981-2009) : Toujours dans une stricte logique non pas interplanétaire mais, plus modestement, orbitale, arrive ensuite le véhicule qui se met en orbite avec un lanceur et peut revenir autrement qu’en catastrophe. Les navettes, on l’a dit et redit, décollent comme des fusées et reviennent en atterrissant comme des avions. Elles sont aussi réutilisables. Leur univers, une fois de plus en toute cohérence, se restreint lui aussi à l’orbite terrestre dite inférieure. Et les difficultés sont toujours au rendez-vous. Columbia, (qui pète à l’atterrissage en 2003), Challenger (qui pète au décollage en 1986), Discovery, Atlantis et Endeavor ne peuvent pas s’éloigner de plus de 2,010 kilomètres de la Terre (820 kilomètres plus haut que Gemini 11 donc – rappelons pour mémoire que Paris et Montréal sont à une distance approximative de 7,000 kilomètres). Tant et tant que, pour placer un satellite en orbite géostationnaire (36,000 kilomètres), il faut recourir à un lanceur à étages comme la fusée européenne Ariane qui, notons-le au passage, positionne son satellite, largue ses caissons à carburant, comme le faisait jadis Saturn 5 (le lanceur des capsules Apollo), mais… a la décence réaliste de ne jamais revenir. Rappelons, toujours pour mémoire, que la lune est à environ 400,000 kilomètres (un peu moins ou un peu plus, fonction des variations entre son apogée et son périgée) de la Terre et que, mouvement des astres oblige, on ne s’y rendrait pas sur une trajectoire en ligne droite…

Voilà donc l’avancée graduelle, la progression chancelante, la suite d’étapes chèrement acquises de la version américaine de notre mise sur orbite terrestre. La suggestion que je vous fais maintenant est tout simplement la suivante. L’histoire ici se lit beaucoup plus facilement et selon un dégradé beaucoup plus constant, normal, plausible et équilibré si les mission Apollos 8 à 17 ne sont justement que de simples rotations dans l’orbite terrestre (tout simplement comme Apollo 7 juste avant elles), de durées variables, quelque chose oscillant doucement entre Gemini 5 (sept jours) et Gemini 7 (quatorze jours). Dans le tableau plus large du mouvement progressif global Mercury – Gemini – Apollo – Skylab – navettes, ponctué de pépins, d’écrasements, d’explosions mortelles et d’imprévus biscornus, emmerdants, douloureux et tragiques, les six sauts, sans encombre aucun, sur cette si petite période de 36 mois, vers la si lointaine lune, apparaissent comme une tache de science-fiction idéale, magique, éthérée, illogique, ad hoc, improbable et irréelle sur la surface rouillée et trépidante de la réalité raboteuse de la difficultueuse et héroïque conquête… de notre bien plus modeste jardin orbital.

Le canular de la conquête de la lune Module

Maintenant que vous disposez des splendeurs et des misères du tableau élargi, repensez-y froidement, juste une minute ou deux. C’était l’époque où un ordinateur était plus gros qu’une remise de jardin et carburait aux cartes perforées et aux bobines en girations sporadiques. On nous parle donc, en fait, d’une ogive teuf teuf genre Gemini (voir image supra : l’ogive d’Apollo 11) avec sur le bout du nez une espèce d’araignée improbable aux pattes griffues. Le zinzin bringuebalant est censé se rendre jusqu’à la lune en trois jours, tourner autour, décrocher le module sans ailes, le faire descendre et alunir sur ses pattes sans écrasement, ni fausse manœuvre, ni pépin d’aucune sorte. Puis ledit module est censé remonter (la tête seulement, hein, les pattes restant sur la lune), se ré-emboutir pif-poil sur le bout du nez de l’ogive chambranlante genre Gemini. On se doit ensuite de transférer les bonshommes d’un véhicule à l’autre, de larguer le module dans l’espace, de s’arracher de l’orbite lunaire et de rentrer au bercail un demi-million de kilomètres plus loin, sans carburant supplémentaire. Le tout six fois de suite, à de très courts intervalles, avec de la nouvelle quincaillerie à chaque fois (les navettes, elles, ont au moins la décence réaliste de voler à plusieurs reprise) et, surtout, sans la moindre merde notable à signaler. Mentionnons aussi, pour la bonne bouche, le silence opaque contemporain sur Apollo 9 (censée avoir décroché et raccroché le module lunaire sans quitter l’orbite terrestre inférieure. Il a volé où, dans l’intervalle, l’arachnide sans ailes aux pattes griffues ?) et Apollo 10 (censée avoir produit une répétition générale intégrale, l’alunissage en moins, le module remontant in extremis sans toucher la surface lunaire. Je vous demande un peu à quoi ça rime). Allons… allons… C’est du Jules Vernes, du Cyrano de Bergerac.

Le canular de la conquête de la lune Ll

Sur la lune, en plus, pour compléter le tableau, on est censé tirer de cette minuscule araignée improbable (elle est bien plus petite, en volume utile, que l’ogive, voir image supra), un jeep portatif, des outils divers, un drapeau rigide, des caméras comme s’il en pleuvait (dont une doit rester sur son trépied sur la lune pour filmer le décollage de la tête du module), deux bonshommes en scaphandre et des bâtons de golf. Non, non, plus le temps passe, plus la distance historique s’installe, moins ça marche, cette histoire… Et ensuite, en point d’orgue, on nous raconte sans rire que, les contraintes technologiques et économiques étant ce qu’elles sont, on devrait peut-être éventuellement arriver à « retourner » sur la lune vers 2020… Bon… Alors ?… Bon alors qu’on ne me prive pas du précieux droit fondamental de douter quand même un tout petit peu… l’un dans l’autre… tout de même…
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