La « Nuit des Sorciers », fête annuelle du village de Bué tire son origine de croyances qui se concentrent au même endroit : le carroir de Marloup.
À la sortie du village de Bué se trouve un carrefour qui fait parler de lui depuis la nuit des temps. Le carroir de Marloup, comprenez le carrefour des mauvais loups, ou des dompteurs de loups selon les traductions. Point d'intersection des routes de Menetou-Râtel, Sens-Beaujeu, Sancerre et Bué, il aurait été le lieu de sabbat des sorciers buétons.
Durant la période celtique, toute cette contrée était couverte d'épaisses forêts, les chemins creux qui y menaient étaient impraticables et bordés de petits précipices. C'est sans doute ce qui explique la naissance des histoires qui y sont rattachées. Une autre raison entre en ligne de compte. Les historiens qui se sont penchés sur la question attribuent aux sorciers de Bué une sorte de suprématie sur ceux des autres communes, lesquels reversaient une rente à leurs confrères. Serait-ce le vestige d'une hiérarchie ancestrale héritée du druidisme ?
Toujours est-il qu'à la sortie du siège de Sancerre, époque troublée par les guerres de religions, un enfant fut soudain pris de violentes convulsions. Après l'avoir emmené en vain voir tous les guérisseurs de la région, ses parents commençaient à se demander s'il n'était pas victime d'un mauvais sort. L'enfant fut questionné. Il révéla qu'il avait assisté au sabbat du carroir de Marloup, une cérémonie de débauche et des plus démoniaque. Lorsqu'on le questionna sur les gens qu'il avait reconnus, déjà soupçonnés de sorcellerie par le passé, l'enfant acquiesça. Une demi-douzaine de personnes furent emprisonnées au château de Saint-Beaujeu. L'une d'elle y périt.
La condamnation des accusés ne se fit pas attendre, et la sentence fut confirmée à Paris. Depuis le départ de la prison à leur lieu d'exécution, les accusés furent passés au supplice. Arrivés au carroir de Marloup, lieu prétendu de leur sabbat, les « sorciers » furent pendus et brûlés.
Chose rare pour l'époque, toute l'histoire de ce procès à été retranscrite et se trouve désormais dans les archives de la bibliothèque nationale à Paris.Marlène Martin
À la sortie du village de Bué se trouve un carrefour qui fait parler de lui depuis la nuit des temps. Le carroir de Marloup, comprenez le carrefour des mauvais loups, ou des dompteurs de loups selon les traductions. Point d'intersection des routes de Menetou-Râtel, Sens-Beaujeu, Sancerre et Bué, il aurait été le lieu de sabbat des sorciers buétons.
Durant la période celtique, toute cette contrée était couverte d'épaisses forêts, les chemins creux qui y menaient étaient impraticables et bordés de petits précipices. C'est sans doute ce qui explique la naissance des histoires qui y sont rattachées. Une autre raison entre en ligne de compte. Les historiens qui se sont penchés sur la question attribuent aux sorciers de Bué une sorte de suprématie sur ceux des autres communes, lesquels reversaient une rente à leurs confrères. Serait-ce le vestige d'une hiérarchie ancestrale héritée du druidisme ?
Toujours est-il qu'à la sortie du siège de Sancerre, époque troublée par les guerres de religions, un enfant fut soudain pris de violentes convulsions. Après l'avoir emmené en vain voir tous les guérisseurs de la région, ses parents commençaient à se demander s'il n'était pas victime d'un mauvais sort. L'enfant fut questionné. Il révéla qu'il avait assisté au sabbat du carroir de Marloup, une cérémonie de débauche et des plus démoniaque. Lorsqu'on le questionna sur les gens qu'il avait reconnus, déjà soupçonnés de sorcellerie par le passé, l'enfant acquiesça. Une demi-douzaine de personnes furent emprisonnées au château de Saint-Beaujeu. L'une d'elle y périt.
La condamnation des accusés ne se fit pas attendre, et la sentence fut confirmée à Paris. Depuis le départ de la prison à leur lieu d'exécution, les accusés furent passés au supplice. Arrivés au carroir de Marloup, lieu prétendu de leur sabbat, les « sorciers » furent pendus et brûlés.
Chose rare pour l'époque, toute l'histoire de ce procès à été retranscrite et se trouve désormais dans les archives de la bibliothèque nationale à Paris.Marlène Martin
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