“L’installation 1 391” où Israël torture les Palestiniens
Désormais, les preuves sont là, selon le Comité antitorture des Nations, qui affirme que le service général de sécurité israélien utilise un centre dénommé “installation 1391” pour torturer les détenus palestiniens. Dix experts onusiens ont demandé des explications à des responsables de l’État hébreu.
Ce qui était dénoncé depuis de longues années par les Palestiniens, à savoir la torture des prisonniers palestiniens, l’est également part le Comité antitorture de l’ONU, qui a dénoncé, lundi, l’utilisation par le Service général de sécurité israélien d’un centre secret de détention et d’interrogatoires.
Cela s’est passé lors de l’examen de la situation en Israël par dix experts indépendants du Comité antitorture (CAT). Ces derniers ont interrogé, hier, les représentants de l’État israélien sur cette “installation 1391” située dans un “lieu indéterminé d’Israël et inaccessible pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et pour les avocats et les proches des détenus”.
C’est sur la base “des plaintes sur des tortures, des mauvais traitements et des conditions de détention déficientes dans ces installations” qu’il a reçu que le comité onusien a demandé à ce que le CICR puisse avoir accès à tous les détenus de “l’installation 1391”. D’après des informations parvenues à la structure onusienne (CAT), il s’avère que “certains officiers israéliens de la sécurité soumettent les détenus palestiniens à des actes qui violent la Convention (contre la torture) avant, pendant et après les interrogatoires”. Les faits rapportés vont de passages à tabac à l’imposition de postures douloureuses et prolongées en passant par des menottes serrées excessivement, des secousses violentes ou des torsions brutales de la tête.
Le comité s’est étonné que le recours à la “détention administrative” soit qualifié “d’exceptionnel” par les autorités israéliennes, alors que “neuf cents Palestiniens ont été maintenus en détention administrative en 2007 et que certains, dont d’anciens ministres du Hamas, semble avoir été retenus en vue de faire pression sur le Hamas pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit”. Dans le même ordre d’idées, les experts des Nations unies ont critiqué une ordonnance militaire s’appliquant à la Cisjordanie qui permet la détention, durant huit jours, d’enfants âgés de douze ans ou plus, “accusés ou non de délits contre la sécurité”, sans être présentés à un juge militaire. Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la protection des droits de l’Homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme affirme que “sept cents mineurs palestiniens ont ainsi été placés en détention en 2006, dont vingt-cinq restent privés de liberté en vertu d’ordres de détention administrative”. La même ordonnance militaire “permet que les détenus soient maintenus jusqu’à quatre-vingt-dix jours sans accès à un avocat, et jusqu’à cent quatre-vingt-huit jours sans être inculpés”, a insisté le CAT.
Les experts du comité ont demandé à l’État israélien “quelles mesures ont été adoptées pour répondre à l’appel de la Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme de mettre fin immédiatement au blocus israélien de Gaza, qui prive par la force un million et demi de Palestiniens des droits de l’Homme les plus élémentaires”. Réuni hier, le comité onusien doit entendre les réponses des représentants d’Israël et rendra son rapport à l’issue de sa session, le 15 mai prochain.
Désormais, les preuves sont là, selon le Comité antitorture des Nations, qui affirme que le service général de sécurité israélien utilise un centre dénommé “installation 1391” pour torturer les détenus palestiniens. Dix experts onusiens ont demandé des explications à des responsables de l’État hébreu.
Ce qui était dénoncé depuis de longues années par les Palestiniens, à savoir la torture des prisonniers palestiniens, l’est également part le Comité antitorture de l’ONU, qui a dénoncé, lundi, l’utilisation par le Service général de sécurité israélien d’un centre secret de détention et d’interrogatoires.
Cela s’est passé lors de l’examen de la situation en Israël par dix experts indépendants du Comité antitorture (CAT). Ces derniers ont interrogé, hier, les représentants de l’État israélien sur cette “installation 1391” située dans un “lieu indéterminé d’Israël et inaccessible pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et pour les avocats et les proches des détenus”.
C’est sur la base “des plaintes sur des tortures, des mauvais traitements et des conditions de détention déficientes dans ces installations” qu’il a reçu que le comité onusien a demandé à ce que le CICR puisse avoir accès à tous les détenus de “l’installation 1391”. D’après des informations parvenues à la structure onusienne (CAT), il s’avère que “certains officiers israéliens de la sécurité soumettent les détenus palestiniens à des actes qui violent la Convention (contre la torture) avant, pendant et après les interrogatoires”. Les faits rapportés vont de passages à tabac à l’imposition de postures douloureuses et prolongées en passant par des menottes serrées excessivement, des secousses violentes ou des torsions brutales de la tête.
Le comité s’est étonné que le recours à la “détention administrative” soit qualifié “d’exceptionnel” par les autorités israéliennes, alors que “neuf cents Palestiniens ont été maintenus en détention administrative en 2007 et que certains, dont d’anciens ministres du Hamas, semble avoir été retenus en vue de faire pression sur le Hamas pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit”. Dans le même ordre d’idées, les experts des Nations unies ont critiqué une ordonnance militaire s’appliquant à la Cisjordanie qui permet la détention, durant huit jours, d’enfants âgés de douze ans ou plus, “accusés ou non de délits contre la sécurité”, sans être présentés à un juge militaire. Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la protection des droits de l’Homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme affirme que “sept cents mineurs palestiniens ont ainsi été placés en détention en 2006, dont vingt-cinq restent privés de liberté en vertu d’ordres de détention administrative”. La même ordonnance militaire “permet que les détenus soient maintenus jusqu’à quatre-vingt-dix jours sans accès à un avocat, et jusqu’à cent quatre-vingt-huit jours sans être inculpés”, a insisté le CAT.
Les experts du comité ont demandé à l’État israélien “quelles mesures ont été adoptées pour répondre à l’appel de la Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme de mettre fin immédiatement au blocus israélien de Gaza, qui prive par la force un million et demi de Palestiniens des droits de l’Homme les plus élémentaires”. Réuni hier, le comité onusien doit entendre les réponses des représentants d’Israël et rendra son rapport à l’issue de sa session, le 15 mai prochain.
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