LÉONARD DE VINCI, LE VOYAGEUR DU TEMPS
L’auteur de la Joconde est aussi mystérieux que le sourire énigmatique de Mona Lisa !...
« Aucun esprit humain n’a laissé autant de traces, écrit l’un de ses principaux biographes, Sir Kenneth Clark. Et pourtant, dans cet énorme matériel, il n’y a pratiquement pas l’ombre d’une émotion humaine... Nous ne savons absolument rien de ses affections, de ses goûts, de sa santé, de son opinion sur les événements courants... »
C’est vrai que nous ne savons pas grand-chose de lui. L’immense secret de l’un des plus grands génies inventeurs et visionnaires que la Terre ait jamais porté est enclos à jamais derrière le sourire d’une femme ou d’un ange. Derrière ces milliers de feuillets gribouillés de droite à gauche et foisonnant de croquis et de projets irréalisables pour la science de son temps ; et derrière son propre visage (ci-contre) qu’il a dessiné lui-même comme pour nous intriguer encore davantage...
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En un sens, Léonard de Vinci n’est pas de ce monde. Certes, on parvient à suivre sa trace dans le passé. Fils naturel d’un petit notaire de Florence, il entre vers l’âge de dix-huit ans à l’atelier du peintre Verrocchio. Dès cette époque, sans qu’on sache comment, il maîtrise de nombreuses connaissances, les mathématiques, la physique, la chimie et l’anatomie. La musique, elle non plus, n’a pas de secret pour lui.
En matière de peinture, deux ans lui suffiront pour rivaliser avec son maître. Dès 1470, on trouve le nom de Léonard inscrit au registre des peintres de la ville. Il vivra à peu près dix ans à Florence. Tableaux, dessins, sculptures... Sa production artistique est très abondante.
Parallèlement, son étrange génie l’oriente dans tous les domaines de la connaissance et vers des travaux que l’on appellerait aujourd’hui « ingénierie ». Très tôt, il se révèle esprit universel, son regard sur le monde est bien celui d’un visionnaire au sein du réel.
Léonard est fasciné par l’eau. En tant qu’ingénieur, il a réalisé d’importants travaux hydrauliques. C’est lui qui est responsable de la canalisation de l’Arno, le fleuve de la ville, et des systèmes d’irrigation de la région dont se sont inspirées après lui des générations entières sans toujours d’ailleurs lui en reconnaître la paternité.
Mais il va beaucoup plus loin que ces innovations ponctuelles. Le voilà qui note dans ses Carnets des hypothèses que la science mettra plusieurs siècles à vérifier. Intuitions qui nous stupéfient par leur puissance conceptuelle et leur prophétique exactitude.
L’eau est « le sang de la Terre », écrit-il, l’élément premier et essentiel du cycle sur lequel s’articule toute forme de vie. Comment est-il parvenu à pareille conclusion ? Toujours est-il qu’il affirme que l’homme est « composé de terre, d'eau, d'air et feu, comme le corps terrestre (...) ». Que tout son métabolisme cellulaire, une notion en elle-même complètement impensable à son époque, repose sur des échanges aqueux.
Il est sans doute le premier de tous les écologistes ! Il pressent que le cycle de l’eau, tant sur l’ensemble de notre planète qu’à la base même de n’importe quel organisme vivant, doit reposer sur un équilibre inaltérable sans lequel on risque de courir à la catastrophe..
Lire la suite - http://www.inmysteriam.fr/personnages-enigmatiques/leonard-de-vinci-le-voyageur-du-temps.html
L’auteur de la Joconde est aussi mystérieux que le sourire énigmatique de Mona Lisa !...
« Aucun esprit humain n’a laissé autant de traces, écrit l’un de ses principaux biographes, Sir Kenneth Clark. Et pourtant, dans cet énorme matériel, il n’y a pratiquement pas l’ombre d’une émotion humaine... Nous ne savons absolument rien de ses affections, de ses goûts, de sa santé, de son opinion sur les événements courants... »
C’est vrai que nous ne savons pas grand-chose de lui. L’immense secret de l’un des plus grands génies inventeurs et visionnaires que la Terre ait jamais porté est enclos à jamais derrière le sourire d’une femme ou d’un ange. Derrière ces milliers de feuillets gribouillés de droite à gauche et foisonnant de croquis et de projets irréalisables pour la science de son temps ; et derrière son propre visage (ci-contre) qu’il a dessiné lui-même comme pour nous intriguer encore davantage...
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En un sens, Léonard de Vinci n’est pas de ce monde. Certes, on parvient à suivre sa trace dans le passé. Fils naturel d’un petit notaire de Florence, il entre vers l’âge de dix-huit ans à l’atelier du peintre Verrocchio. Dès cette époque, sans qu’on sache comment, il maîtrise de nombreuses connaissances, les mathématiques, la physique, la chimie et l’anatomie. La musique, elle non plus, n’a pas de secret pour lui.
En matière de peinture, deux ans lui suffiront pour rivaliser avec son maître. Dès 1470, on trouve le nom de Léonard inscrit au registre des peintres de la ville. Il vivra à peu près dix ans à Florence. Tableaux, dessins, sculptures... Sa production artistique est très abondante.
Parallèlement, son étrange génie l’oriente dans tous les domaines de la connaissance et vers des travaux que l’on appellerait aujourd’hui « ingénierie ». Très tôt, il se révèle esprit universel, son regard sur le monde est bien celui d’un visionnaire au sein du réel.
Léonard est fasciné par l’eau. En tant qu’ingénieur, il a réalisé d’importants travaux hydrauliques. C’est lui qui est responsable de la canalisation de l’Arno, le fleuve de la ville, et des systèmes d’irrigation de la région dont se sont inspirées après lui des générations entières sans toujours d’ailleurs lui en reconnaître la paternité.
Mais il va beaucoup plus loin que ces innovations ponctuelles. Le voilà qui note dans ses Carnets des hypothèses que la science mettra plusieurs siècles à vérifier. Intuitions qui nous stupéfient par leur puissance conceptuelle et leur prophétique exactitude.
L’eau est « le sang de la Terre », écrit-il, l’élément premier et essentiel du cycle sur lequel s’articule toute forme de vie. Comment est-il parvenu à pareille conclusion ? Toujours est-il qu’il affirme que l’homme est « composé de terre, d'eau, d'air et feu, comme le corps terrestre (...) ». Que tout son métabolisme cellulaire, une notion en elle-même complètement impensable à son époque, repose sur des échanges aqueux.
Il est sans doute le premier de tous les écologistes ! Il pressent que le cycle de l’eau, tant sur l’ensemble de notre planète qu’à la base même de n’importe quel organisme vivant, doit reposer sur un équilibre inaltérable sans lequel on risque de courir à la catastrophe..
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