L’Asie, la mer, le monde – Au temps des Compagnies des Indes
Présentation de l’éditeur :
L’histoire des compagnies des Indes est et demeure, dans les pays qui en furent dotés, un champ de recherches spécifique qui est souvent resté en marge d’une historiographie des aires culturelles, et en particulier de celle de l’Asie, particulièrement dynamique.
Déjà en 2008, Les résultats scientifiques présentés dans un livre au titre expressif « Le Goût de l’Inde » publié aux PUR, inversaient les perspectives mêlant effet retour, acculturation, transfert de technologie, renouvellement des savoirs sur l’Inde, réévaluation des civilisations asiatiques. Il s’agit ici de mieux mettre en valeur ces études récentes d’auteurs confirmées qui dirigent des programmes de recherche sur le sujet et des travaux de jeunes chercheurs, dont quatre contributions étrangères, qui traduisent un mouvement de dépassement des histoires nationales de chacune de ces compagnies des Indes et du commerce dans l’Océan Indien et la Mer de Chine au profit d’une « histoire connectée ».
Cet ouvrage a une ambition triple. Montrer la réalité de la mondialisation, qui n’est autre qu’une maritimisation du monde, avec « l’histoire des siècles asiatiques » que connut l’Europe entre 1600 et 1800, lorsque celle-ci découvrit et fit commerce de produits asiatiques à grande échelle, qui s’inscrivent dans le cours de la vie quotidienne, tandis que l’Inde connaissait un double processus de monétarisation et d’industrialisation de son économie stimulée par la demande européenne mais en soulignant que les échanges vers l’Europe ne sont qu’une échappée belle d’une économie maritime intra-asiatique particulièrement dynamique du cap de Bonne Espérance au Japon depuis de nombreux siècles, pour ne pas dire de millénaires.
Réexaminer le concept de rencontres entre Européens et Asiatiques et prendre conscience que la porte fut parfois seulement entr’ouverte comme en Chine à Canton, voire se referma au Japon quand elle ne fut pas forcée comme en Inde et en Asie du Sud-est. Il n’en demeure pas moins que dans les comptoirs de l’Inde tolérés par les pouvoirs politiques locaux, les petites communautés européennes doivent faire leurs apprentissages de l’Asie et de l’océan Indien pour se mouvoir dans un environnement où les influences culturelles ont marqué leur culture matérielle jusqu’à envisager en ce qui concerne la présence portugaise de parler de communauté luso-indien et de syncrétisme culturel.
Présentation de l’éditeur :
L’histoire des compagnies des Indes est et demeure, dans les pays qui en furent dotés, un champ de recherches spécifique qui est souvent resté en marge d’une historiographie des aires culturelles, et en particulier de celle de l’Asie, particulièrement dynamique.
Déjà en 2008, Les résultats scientifiques présentés dans un livre au titre expressif « Le Goût de l’Inde » publié aux PUR, inversaient les perspectives mêlant effet retour, acculturation, transfert de technologie, renouvellement des savoirs sur l’Inde, réévaluation des civilisations asiatiques. Il s’agit ici de mieux mettre en valeur ces études récentes d’auteurs confirmées qui dirigent des programmes de recherche sur le sujet et des travaux de jeunes chercheurs, dont quatre contributions étrangères, qui traduisent un mouvement de dépassement des histoires nationales de chacune de ces compagnies des Indes et du commerce dans l’Océan Indien et la Mer de Chine au profit d’une « histoire connectée ».
Cet ouvrage a une ambition triple. Montrer la réalité de la mondialisation, qui n’est autre qu’une maritimisation du monde, avec « l’histoire des siècles asiatiques » que connut l’Europe entre 1600 et 1800, lorsque celle-ci découvrit et fit commerce de produits asiatiques à grande échelle, qui s’inscrivent dans le cours de la vie quotidienne, tandis que l’Inde connaissait un double processus de monétarisation et d’industrialisation de son économie stimulée par la demande européenne mais en soulignant que les échanges vers l’Europe ne sont qu’une échappée belle d’une économie maritime intra-asiatique particulièrement dynamique du cap de Bonne Espérance au Japon depuis de nombreux siècles, pour ne pas dire de millénaires.
Réexaminer le concept de rencontres entre Européens et Asiatiques et prendre conscience que la porte fut parfois seulement entr’ouverte comme en Chine à Canton, voire se referma au Japon quand elle ne fut pas forcée comme en Inde et en Asie du Sud-est. Il n’en demeure pas moins que dans les comptoirs de l’Inde tolérés par les pouvoirs politiques locaux, les petites communautés européennes doivent faire leurs apprentissages de l’Asie et de l’océan Indien pour se mouvoir dans un environnement où les influences culturelles ont marqué leur culture matérielle jusqu’à envisager en ce qui concerne la présence portugaise de parler de communauté luso-indien et de syncrétisme culturel.
Aujourd'hui à 19:28 par Schattenjäger
» Pourra-t-on un jour RENCONTRER des EXTRATERRESTRES ?
Aujourd'hui à 19:07 par Schattenjäger
» Il promettait de rejoindre Dieu en vaisseau spatial
Aujourd'hui à 13:21 par mood8moody
» ILS CAPTURENT DES CRÉATURES EXTRATERRESTRES AU BRÉSIL. (L'affaire Varginha)
Hier à 7:15 par Mulder26
» J' AVAIS TORT
Lun 22 Avr - 22:39 par Franck1973
» La France en 2024
Lun 22 Avr - 18:04 par anoy
» 20 ÎLES TOTALEMENT PERDUES
Dim 21 Avr - 10:26 par Schattenjäger
» Etrange lumière dans la mer , OANI ?
Sam 20 Avr - 9:10 par Mulder26
» La Maison des feuilles (livre)
Lun 15 Avr - 11:22 par Achim
» Fallout (la série)
Dim 14 Avr - 11:21 par Mulder26
» CROYEZ-VOUS EN DIEU ? Sondage de rue !
Ven 12 Avr - 12:21 par Schattenjäger
» Comment ce cirque caché une secte
Dim 7 Avr - 19:53 par casseron
» FOUR.COM : Ce Mystère d'internet
Dim 7 Avr - 10:39 par Schattenjäger
» 6 histoires TERRIFIANTES, SEUL DANS LA MER
Dim 7 Avr - 7:46 par Schattenjäger
» Sujet pour les fans de One piece
Sam 6 Avr - 21:53 par Franck1973