Les secrets oubliés de la bibliothèque d'Alexandrie
Lorsque les prêtres de l’Ëgypte et Babylone viennent prétendre que leurs chroniques étaient vieilles de centaines de siècles, cela nous paraît une grosse exagération. Pourtant, nous savons que les collections du Serapeum et du Brucheum d’Alexandrie contenaient plus d’un demi-million de manuscrits infiniment précieux.
La découverte d’une seule partie de ces documents suffirait peut-être à nous faire changer d’un seul coup nos conceptions de l’histoire ancienne.
La Bibliothèque d’Alexandrie a été désignée à juste titre comme lieu de naissance de la science moderne. Si la civilisation européenne avait eu la chance d’en hériter en totalité, le progrès de l’humanité s’en serait trouvé grandement accéléré.
C’est avec Cléopâtre que s’achève la lignée des monarques de l’ancienne Ëgypte. Dernière reine du pays des pharaons, elle aurait très bien pu donner l’ordre d’enfermer les archives et les papyrus dans des voûtes souterraines.
Selon une tradition, certains livres sacrés de l’Égypte auraient été cachés dans des endroits secrets peu de temps avant que les Romains livrent au feu Alexandrie et ses bibliothèques.
On va jusqu’à prétendre que l’endroit où se trouvent les cachettes remplies des précieux manuscrits serait connu de quelques rares initiés d’une fraternité ancienne.
C’est Jules César qui mit le feu à la flotte égyptienne devant Alexandrie ; comme l’on sait, l’incendie se répandit sur la ville et détruisit le Brucheum. Dioclétien restaura les bibliothèques, mais sous le règne d’Aurélien, le Brucheum fut une fois de plus détruit à fond. Des fanatiques chrétiens pillèrent le Serapeum sous le règne de Théodose.
L’histoire ne nous renseigne pas sur le destin des livres qui furent volés. Il est possible qu’un certain nombre de rouleaux soit tombé entre les mains d’hommes éclairés qui les cachèrent en lieu sûr pour le bien des générations futures.
On y indique que l’on procédait à des réfections dans la Bibliothèque peu de temps avant l’entrée de Jules César en Égypte et que, précédemment, tous les parchemins les plus précieux avaient été placés dans la maison d’un des bibliothécaires.
Lorsque l’incendie allumé par les Romains détruisit les trésors accumulés dans la bibliothèque de Cléopâtre, il fut généralement admis que les papyrus retirés avaient été brûlés eux aussi, mais grâce aux efforts des bibliothécaires qui s’attendaient à un désastre en temps de guerre, ils auraient été sauvés en grande partie.
L’informateur de Mme Blavatsky, qui possédait une copie du document rédigé par Théodas, lui dit qu’au moment opportun beaucoup de gens pourraient prendre connaissance de ce rapport ancien sur le destin de la Grande Bibliothèque. Il leur révélerait l’endroit où furent cachés les rouleaux précieux. Il s’agirait, toujours selon le moine, de milliers de livres, spécialement choisis et emmagasinés en Asie. Disait-il la vérité ou inventait-il ?
Bibliographie :
Andrew Tomas : Les secrets de l'Atlantide, 1969.
H.P. Blavatsky - Isis Unveiled Vol. 2, 1877.
Manly Palmer Hall, Masonic, Hermetic, Qabbalistic and Rosicrucian Symbolical Philosophy, 1947.
Photos :
1) Gravure du XIXe siècle représentant la bibliothèque d'Alexandrie, O. Von Corven, The Memory of Mankind. New Castle, DE: Oak Knoll Press, 2001.
2) Helena Blavatsky (1831-1891)
Lorsque les prêtres de l’Ëgypte et Babylone viennent prétendre que leurs chroniques étaient vieilles de centaines de siècles, cela nous paraît une grosse exagération. Pourtant, nous savons que les collections du Serapeum et du Brucheum d’Alexandrie contenaient plus d’un demi-million de manuscrits infiniment précieux.
La découverte d’une seule partie de ces documents suffirait peut-être à nous faire changer d’un seul coup nos conceptions de l’histoire ancienne.
La Bibliothèque d’Alexandrie a été désignée à juste titre comme lieu de naissance de la science moderne. Si la civilisation européenne avait eu la chance d’en hériter en totalité, le progrès de l’humanité s’en serait trouvé grandement accéléré.
C’est avec Cléopâtre que s’achève la lignée des monarques de l’ancienne Ëgypte. Dernière reine du pays des pharaons, elle aurait très bien pu donner l’ordre d’enfermer les archives et les papyrus dans des voûtes souterraines.
Selon une tradition, certains livres sacrés de l’Égypte auraient été cachés dans des endroits secrets peu de temps avant que les Romains livrent au feu Alexandrie et ses bibliothèques.
On va jusqu’à prétendre que l’endroit où se trouvent les cachettes remplies des précieux manuscrits serait connu de quelques rares initiés d’une fraternité ancienne.
C’est Jules César qui mit le feu à la flotte égyptienne devant Alexandrie ; comme l’on sait, l’incendie se répandit sur la ville et détruisit le Brucheum. Dioclétien restaura les bibliothèques, mais sous le règne d’Aurélien, le Brucheum fut une fois de plus détruit à fond. Des fanatiques chrétiens pillèrent le Serapeum sous le règne de Théodose.
L’histoire ne nous renseigne pas sur le destin des livres qui furent volés. Il est possible qu’un certain nombre de rouleaux soit tombé entre les mains d’hommes éclairés qui les cachèrent en lieu sûr pour le bien des générations futures.
On y indique que l’on procédait à des réfections dans la Bibliothèque peu de temps avant l’entrée de Jules César en Égypte et que, précédemment, tous les parchemins les plus précieux avaient été placés dans la maison d’un des bibliothécaires.
Lorsque l’incendie allumé par les Romains détruisit les trésors accumulés dans la bibliothèque de Cléopâtre, il fut généralement admis que les papyrus retirés avaient été brûlés eux aussi, mais grâce aux efforts des bibliothécaires qui s’attendaient à un désastre en temps de guerre, ils auraient été sauvés en grande partie.
L’informateur de Mme Blavatsky, qui possédait une copie du document rédigé par Théodas, lui dit qu’au moment opportun beaucoup de gens pourraient prendre connaissance de ce rapport ancien sur le destin de la Grande Bibliothèque. Il leur révélerait l’endroit où furent cachés les rouleaux précieux. Il s’agirait, toujours selon le moine, de milliers de livres, spécialement choisis et emmagasinés en Asie. Disait-il la vérité ou inventait-il ?
Bibliographie :
Andrew Tomas : Les secrets de l'Atlantide, 1969.
H.P. Blavatsky - Isis Unveiled Vol. 2, 1877.
Manly Palmer Hall, Masonic, Hermetic, Qabbalistic and Rosicrucian Symbolical Philosophy, 1947.
Photos :
1) Gravure du XIXe siècle représentant la bibliothèque d'Alexandrie, O. Von Corven, The Memory of Mankind. New Castle, DE: Oak Knoll Press, 2001.
2) Helena Blavatsky (1831-1891)
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