En remontant l’arbre généalogique des mammifères placentaires on découvre comme premier ancêtre commun un petit animal probablement insectivore qui arpentait la Terre environ 200 000 ans après l’extinction des dinosaures.

Ce petit animal ressemblant à un petit rat et pesant dans les 200 grammes serait l’ancêtre commun de tous les mammifères placentaires, la plus importante branche de cette famille avec plus de 5.100 espèces vivantes dont l’homme. Les deux autres branches : marsupiaux et monotrèmes (qui pondent des œufs) sont bien moins diversifiées et ne sont essentiellement présentes qu’en Océanie.
Pour situer l'ancêtre commun des mammifères, les chercheurs ont collecté et analysé les caractéristiques physiques et génétiques de 86 espèces, dont 40 sont éteintes mais connues grâce aux fossiles. Ils ont rassemblé 4.500 traits comme la présence ou l'absence d'ailes, de dents et certains types de squelette ainsi que d'autres caractéristiques morphologiques qu'ils ont combiné avec les traits génétiques dans une banque de données (1).
Grâce à ce travail, dont les détails sont publiés dans la revue Science, un nouvel arbre généalogique des mammifères a pu être établi. « Partir à la découverte de l'arbre de la vie c’est comme étudier une scène de crime, c'est une histoire qui s'est déroulée dans le passé que vous ne pouvez pas répéter », explique Maureen O'Leary, un des auteurs de l‘étude. « Tout comme avec une scène de crime, les nouveaux outils l'ADN apportent des informations importantes, mais il faut d'autres indices physiques comme le poids et des descriptions anatomiques à partir des fossiles. En combinant toutes ces preuves on a produit la reconstruction la plus éclairée d’un évènement passé ».
[pour voir la trombine de cet arbre généalogique c'est par ici : http://referentiel.nouvelobs.com/file/5215562.jpg]
Il existe une controverse concernant la période d’apparition des premiers mammifères sur Terre. Les fossiles les plus vieux datent de la limite K/T qui marque la transition entre le Crétacé et le Tertaire et qui correspond à la disparition des dinosaures non aviaires et de avec eux de 70% des espèces existantes. Mais les études génétiques font remonter les premiers mammifères à quelques 36 millions d’années avant la limite K/T.
Cette étude semble trancher en faveur de la première hypothèse : « L'analyse de cette énorme quantité de données montre bien que des espèces comme les rongeurs et les primates n'étaient pas contemporaines des dinosaures mais descendent d'un ancêtre commun, un petit animal mangeur d'insectes, qui est apparu peu après la fin des dinosaures », explique Maureen O'Leary, un des auteurs de l‘étude.
Avec l’aide d’un artiste, ils ont tenté de reconstituer son aspect extérieur. Si le dessin ne représente qu'une hypothèse, des détails comme la fourrure, les dents et la taille du corps sont en adéquation avec ces derniers résultats.

Cette étude a également révélé qu'une des branches de mammifères appelée Afrotheria, qui englobe les éléphants, les lamantins ou les damans, et vivant aujourd'hui en Afrique, sont en fait originaires du continent américain.
« Déterminer comment ces animaux sont venus en Afrique est une question scientifique importante comme d'autres auxquelles on pourra répondre avec cette banque de données et l'arbre phylogénomique (phylogénie et génomique) des mammifères produit par cette étude », commente Fernando Perini, professeur à l'université fédérale Minas Gerais au Brésil, autre co-auteur de la publication.

Ce petit animal ressemblant à un petit rat et pesant dans les 200 grammes serait l’ancêtre commun de tous les mammifères placentaires, la plus importante branche de cette famille avec plus de 5.100 espèces vivantes dont l’homme. Les deux autres branches : marsupiaux et monotrèmes (qui pondent des œufs) sont bien moins diversifiées et ne sont essentiellement présentes qu’en Océanie.
Pour situer l'ancêtre commun des mammifères, les chercheurs ont collecté et analysé les caractéristiques physiques et génétiques de 86 espèces, dont 40 sont éteintes mais connues grâce aux fossiles. Ils ont rassemblé 4.500 traits comme la présence ou l'absence d'ailes, de dents et certains types de squelette ainsi que d'autres caractéristiques morphologiques qu'ils ont combiné avec les traits génétiques dans une banque de données (1).
Grâce à ce travail, dont les détails sont publiés dans la revue Science, un nouvel arbre généalogique des mammifères a pu être établi. « Partir à la découverte de l'arbre de la vie c’est comme étudier une scène de crime, c'est une histoire qui s'est déroulée dans le passé que vous ne pouvez pas répéter », explique Maureen O'Leary, un des auteurs de l‘étude. « Tout comme avec une scène de crime, les nouveaux outils l'ADN apportent des informations importantes, mais il faut d'autres indices physiques comme le poids et des descriptions anatomiques à partir des fossiles. En combinant toutes ces preuves on a produit la reconstruction la plus éclairée d’un évènement passé ».
[pour voir la trombine de cet arbre généalogique c'est par ici : http://referentiel.nouvelobs.com/file/5215562.jpg]
Il existe une controverse concernant la période d’apparition des premiers mammifères sur Terre. Les fossiles les plus vieux datent de la limite K/T qui marque la transition entre le Crétacé et le Tertaire et qui correspond à la disparition des dinosaures non aviaires et de avec eux de 70% des espèces existantes. Mais les études génétiques font remonter les premiers mammifères à quelques 36 millions d’années avant la limite K/T.
Cette étude semble trancher en faveur de la première hypothèse : « L'analyse de cette énorme quantité de données montre bien que des espèces comme les rongeurs et les primates n'étaient pas contemporaines des dinosaures mais descendent d'un ancêtre commun, un petit animal mangeur d'insectes, qui est apparu peu après la fin des dinosaures », explique Maureen O'Leary, un des auteurs de l‘étude.
Avec l’aide d’un artiste, ils ont tenté de reconstituer son aspect extérieur. Si le dessin ne représente qu'une hypothèse, des détails comme la fourrure, les dents et la taille du corps sont en adéquation avec ces derniers résultats.

Cette étude a également révélé qu'une des branches de mammifères appelée Afrotheria, qui englobe les éléphants, les lamantins ou les damans, et vivant aujourd'hui en Afrique, sont en fait originaires du continent américain.
« Déterminer comment ces animaux sont venus en Afrique est une question scientifique importante comme d'autres auxquelles on pourra répondre avec cette banque de données et l'arbre phylogénomique (phylogénie et génomique) des mammifères produit par cette étude », commente Fernando Perini, professeur à l'université fédérale Minas Gerais au Brésil, autre co-auteur de la publication.
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