BRESLES (60) Leur maison serait hantée

La maison d’Alain et Maryline Langlois serait hantée par le fantôme d’une fillette. Une association spécialisée dans le paranormal a ausculté la demeure. Elle confirme.



Le 13 place du 11 Novembre à Bresles : les irrationnels y verront un signe. Les rationnels une simple coïncidence et pourtant...

Depuis bientôt un an, Alain et Marylyne Langlois affirment habiter une maison hantée par « un poltergeist ». Entendez une entité. Peut-être « une fillette de six ans » conclut le rapport d’enquête de l’association Haute Normandie paranormal. Qui a ausculté gratuitement la maison une nuit de fin juin et dit avoir « établi le contact. »

Les phénomènes paranormaux se seraient manifestés dès novembre 2011, « quand nous avons emménagé, affirme Maryline Langlois. Il y avait du tapage sous mon lit, la nuit. Ca me réveillait. Une fois, j’ai senti comme quelque chose de froid qui me caressait le bras. »

Sans compter « la lumière qui clignotait » dans le séjour. Une porte d’entrée retrouvée ouverte « par trois fois alors que le verrou avait été mis. » Et ce sèche-linge « qui se met en route tout seul. »

Si Maryline a toujours crû aux esprits, Alain est un rationnel qui croit seulement depuis qu’il a vu. Alors de peur de passer pour « fous », ils gardent d’abord cette histoire sous silence. Mais cette présence fantomatique devient pesante. Les phénomènes paranormaux auraient fini par se manifester « quasiment tous les jours. » La famille prend peur.

Elle contacte cinq passionnés regroupés sous une association baptisée Haute Normandie paranormal. « Sur place, c’était un peu Amityville. Nous avions rarement vu cela », affirme le président, Julien Papillon. Qui finit par capter une photo de l’entité derrière les poutres du grenier de la maison. La silhouette d’une enfant. Et « une voix. » « Quand nous parlions de l’esprit, la lumière du séjour clignotait. Quand nous n’abordions plus le sujet, la lumière se stabilisait. »

À l’origine du poltergeist peut-être « se nombreux décès dans la maison » construite avant 1900. Finalement, l’équipe décide de « purifier la maison » en faisant brûler de l’encens et en priant l’esprit de déguerpir.

Depuis, le calme plat. Enfin presque. Après deux mois de silence, « de nouveaux bruits » recommencent « depuis une quinzaine de jours » à perturber le sommeil du couple. Mais « pas question de partir, nous sommes chez nous. »

La maison appartient à la commune. Qui reste pantois devant ce témoignage : « J’ai vécu sept ou huit ans dans cette maison, je n’ai jamais rien entendu de pareille », affirme le maire Jacques Baize. « Nous n’avons jamais rien vu chez eux » confie par ailleurs un proche de la famille. L’esprit farceur sait se montrer discret.