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Les tissus humains, un troublant filon commercial

Apollyôn
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Les tissus humains, un troublant filon commercial Empty Les tissus humains, un troublant filon commercial

Message par Apollyôn Dim 29 Juil - 14:23

Le 24 février, les autorités ukrainiennes ont fait une macabre découverte : des ossements et autres tissus humains empilés dans des glacières à l'arrière d'un vieux minibus. La surprise des enquêteurs augmenta lorsqu'ils trouvèrent, parmi les fragments de corps, des enveloppes bourrées de billets et des rapports d'autopsie rédigés en anglais.
Ce que la police venait de mettre au jour n'était pas l'oeuvre d'un tueur en série, mais l'un des rouages du commerce international de composants de produits médicaux et dentaires qui sont transplantés de façon routinière sur des patients du monde entier. Les documents saisis indiquaient que ces restes d'Ukrainiens morts étaient destinés à une usine allemande appartenant à la filiale d'un conglomérat américain, RTI Biologics.

Cette entreprise est spécialisée dans un secteur en pleine expansion qui fait des profits en transformant les restes humains en toutes sortes de produits, des implants dentaires jusqu'aux bandelettes sous-urétrales, en passant par les traitements antirides. Cette industrie connaît un développement florissant bien que ses pratiques suscitent des inquiétudes sur la façon dont les tissus sont obtenus, ainsi que sur le degré exact d'informations fournies, tant aux familles endeuillées qu'aux receveurs des greffes, à propos des risques de ces interventions.

Au cours de la dernière décennie, le recyclage des tissus corporels a connu un tel essor que l'on peut aujourd'hui acquérir des actions de sociétés cotées en Bourse, qui, tel RTI, utilisent des cadavres humains comme "matière première". Pour les seuls Etats-Unis, qui constituent le plus gros marché et le plus gros fournisseur dans ce domaine, on estime que 2 millions de produits dérivés de tissus humains sont vendus chaque année, un chiffre qui a doublé en l'espace de dix ans.

Cette industrie propose des traitements et produits qui permettent littéralement aux aveugles de voir (grâce aux implants cornéens) et aux éclopés de marcher à nouveau (grâce au recyclage des tendons et ligaments utilisés pour la réparation des genoux). Mais ce commerce est aussi porté par un puissant appétit pour les profits et les "cadavres frais".

En Ukraine, par exemple, la police pense que des cadavres entreposés dans une morgue de la région de Nikolaev, une morne région de chantiers navals proche de la mer Noire, pourraient avoir alimenté ce commerce qui, d'après les enquêteurs, aurait laissé sur place plusieurs dizaines de "marottes humaines" - des cadavres dépouillés de toutes leurs parties réutilisables.

Les responsables de ce commerce affirment que de tels abus sont rares, et que le secteur opère de manière sûre et responsable. Mais RTI n'a pas donné suite à nos demandes répétées de commentaires et a refusé de répondre à la liste de questions que nous lui avons soumise un mois avant la publication de cet article. Dans ses déclarations publiques, l'entreprise affirme qu'elle "honore les dons de tissus en les traitant avec respect, en mettant au point de nouvelles façons de les utiliser afin d'aider les patients et en faisant en sorte que chaque don bénéficie au plus grand nombre possible".

En dépit de sa rapide croissance, le commerce de tissus humains a largement échappé à l'attention publique. Ce désintérêt est dû pour une part au manque de contrôle exercé par les autorités, mais aussi à la séduction qu'exerce sur l'opinion l'idée de permettre aux morts d'aider les vivants à survivre et à s'épanouir.

L'enquête menée dans onze pays pendant huit mois par l'International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) montre toutefois que les bonnes intentions de l'industrie des tissus humains entrent parfois en conflit avec son impatience à gagner de l'argent sur les morts. A partir de centaines d'interviews et de milliers de pages de documents publics obtenus dans six pays, l'ICIJ a constaté que les mesures de précaution n'étaient pas suffisantes pour garantir que tous les tissus soient collectés de manière légale et éthique.

Des médecins s'inquiètent : ils soulignent que la réglementation insuffisante de ce commerce pourrait aboutir à ce que les bénéficiaires de greffe soient contaminés par le virus de l'hépatite ou du sida, ou par d'autres pathogènes présents dans d'éventuels tissus infectés. Or les autorités n'ont guère pris de dispositions pour limiter ces risques. Contrairement aux systèmes de surveillance sophistiqués qui permettent d'obtenir des organes sains pour les transplantations de coeur ou de poumon, les autorités des Etats-Unis et de nombreux autres pays ne disposent d'aucune traçabilité précise sur la provenance et la destination de la peau et des autres tissus recyclés. Par ailleurs, les lois conçues pour protéger les familles des défunts sont lacunaires ou mal mises en application, ce qui laisse aux entreprises commerciales une grande latitude pour déterminer ce qu'elles souhaitent ou non divulguer au sujet de leurs méthodes de collecte.

Les proches des défunts, comme les parents d'un Ukrainien de 19 ans, Sergei Malish, qui s'est suicidé en 2008, sont abandonnés à une sinistre réalité. Juste avant les obsèques de Sergei, ses parents ont constaté que ses poignets étaient profondément entaillés. Ils savaient pourtant que leur fils s'était pendu. Ils finirent par apprendre que certaines des parties de son corps avaient été recyclées et vendues comme "matériel anatomique". "Ils font de l'argent avec notre malheur", se désole le père de Sergei.

Au terme du processus de transformation des tissus - de l'humain mort au produit médical -, certains patients ignorent même qu'ils en sont le destinataire final. Il arrive souvent que les médecins ne leur disent pas que les produits utilisés pour la reconstruction mammaire, les implants péniens et autres interventions proviennent de personnes récemment décédées.

Du fait de l'absence de traçabilité systématique, il est souvent impossible de retrouver les produits manufacturés lorsque des problèmes sont constatés. Quand les centres américains de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) décident de rappeler des produits composés à partir de tissus potentiellement infectés, les médecins sont bien souvent incapables de les aider. "Nous nous heurtons souvent à un silence gêné, observe le docteur Matt Kuehnert, responsable du sang et des produits biologiques pour les CDC. Ils nous avouent qu'ils ignorent ce que sont devenus ces tissus. Il existe des codes-barres pour les céréales de notre petit déjeuner, mais pas pour les tissus d'origine humaine. Tout patient subissant une transplantation de tissus devrait savoir d'où ils viennent. Ça tombe sous le sens. Ça devrait être un droit fondamental du patient. Or il n'en est rien."

D'après l'analyse des données obtenues par l'ICIJ en vertu de la loi sur le droit à l'information, l'Agence sanitaire américaine (Food and Drug Administration, FDA) a, depuis 2002, documenté aux Etats-Unis au moins 1 352 infections résultant de greffes de tissus humains. Selon les données de la FDA, ces infections ont entraîné la mort de 40 personnes.

L'une des faiblesses du système de contrôle des tissus réside dans le secret et la complexité qui accompagnent les échanges transfrontaliers de matériaux corporels. La Slovaquie exporte en Allemagne des tissus prélevés sur des cadavres ; les Allemands en exportent en Corée du Sud et aux Etats-Unis ; les Sud-Coréens en envoient au Mexique ; les Etats-Unis en vendent à plus de 30 pays. On trouve des distributeurs de produits manufacturés d'origine humaine dans l'Union européenne, en Chine, au Canada, en Thaïlande, en Inde, en Afrique du Sud, au Brésil, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Certains sont des filiales de multinationales médicales multimilliardaires.

La nature internationale de l'industrie, affirment les critiques, facilite le déplacement discret des produits d'un pays à l'autre. "Si j'achète quelque chose au Rwanda et que j'y appose une étiquette belge, je peux l'importer aux Etats-Unis. Quand vous avez pénétré le circuit officiel, tout le monde vous fait confiance", remarque le docteur Martin Zizi, professeur de neurophysiologie à l'Université libre de Bruxelles. Une fois qu'un produit est entré dans l'Union européenne, il peut être expédié aux Etats-Unis sans que l'on vous pose beaucoup de questions. "Ils partent du principe que vous avez vérifié la qualité de vos produits. Il y a plus de contrôles sur les fruits et légumes que sur les matériaux corporels", conclut le même professeur.

Les opportunités de réaliser des bénéfices sur le marché des tissus humains sont infinies. Selon les experts, un seul cadavre exempt de pathologie peut rapporter de 80 000 à 200 000 dollars (de 65 500 à 164 000 euros) aux différents acteurs bénévoles ou commerciaux s'occupant de collecter des tissus pour fabriquer des produits médicaux et dentaires. Il est illégal aux Etats-Unis, comme dans la plupart des pays, d'acheter ou de vendre des tissus humains. Il est cependant autorisé de régler des honoraires, officiellement pour couvrir les coûts liés à la recherche, au stockage et à la transformation des tissus.

Tout le monde ou presque touche sa part du gâteau. Aux Etats-Unis, un simple récupérateur de cadavres peut gagner jusqu'à 10 000 dollars pour chaque corps qu'il arrive à obtenir grâce à ses contacts dans les hôpitaux, les dépôts mortuaires et les morgues. Les funérariums peuvent jouer le rôle d'intermédiaires afin d'identifier les donneurs potentiels. On peut payer un hôpital public afin de pouvoir utiliser son service de prélèvement de tissus. Certains des chirurgiens qui procèdent aux transplantations peuvent simultanément travailler comme consultants auprès de fabricants. Les conglomérats médicaux tels que RTI se débrouillent fort bien, eux aussi. En 2011, RTI a réalisé 11,6 millions de dollars de bénéfices avant impôts pour un chiffre d'affaires de 169 millions de dollars.

Philip Guyett, qui a géré une affaire de récupération de tissus dans plusieurs Etats américains avant d'être condamné en 2009 pour falsification de certificats de décès, a indiqué que les cadres des entreprises qui lui achetaient des tissus lui offraient des repas à 400 dollars et le logeaient dans des hôtels luxueux. "Nous pouvons faire de vous un homme riche", lui promettaient-ils. Philip Guyett en arriva à un point tel qu'il commença à voir chaque cadavre "avec des étiquettes en dollars apposées sur ses différentes parties", dit-il. Il n'a jamais travaillé directement pour RTI.

Une quantité significative de la peau et des os récupérés est transformée en produits dont l'appellation commerciale ne fournit aucune indication sur leur véritable origine. Les industries cosmétique et dentaire les emploient à de multiples usages, que ce soit pour gonfler les lèvres, accroître la taille du pénis ou faire disparaître les rides.

Les os prélevés sur les cadavres - que l'on remplace par des tubes en PVC avant les funérailles - sont débités et façonnés en vis et boulons utilisés dans des dizaines d'applications orthopédiques et dentaires. Ou bien ils sont broyés pour obtenir, en les mélangeant à des produits chimiques, des colles chirurgicales fortes vantées comme étant d'une qualité supérieure aux colles artificielles.

"Au fond, reconnaît Chris Truitt, un ancien employé de RTI qui réside dans le Wisconsin, ce que nous faisons aux cadavres, c'est quelque chose de très physique, certains diraient même de très grotesque. Nous sortons les os des bras. Nous sortons les os des jambes. Nous ouvrons la poitrine et extrayons le coeur pour accéder aux valvules. Nous retirons les veines de dessous la peau." Des tendons entiers, soigneusement nettoyés et désinfectés, sont transplantés sur des athlètes afin qu'ils puissent reprendre la compétition.

Comme il est interdit de vendre le tissu lui-même, les premières entreprises américaines qui ont cherché à rentabiliser leurs activités de transformation des matériaux corporels ont eu recours aux mêmes méthodes que celles employées pour la collecte du sang. Les entreprises commerciales ont créé des filiales à but non lucratif chargées de récupérer les tissus - tout comme la Croix-Rouge collecte du sang qui est ensuite transformé en produits par des entités commerciales. Personne ne fait payer le tissu lui-même, qui est le plus souvent cédé à titre gratuit par les proches du défunt. Ceux-ci reçoivent ensuite un "paiement raisonnable", généralement très mal défini, en compensation de la transformation du tissu en produit utilisable.

Publiée en mars, une étude financée par le gouvernement américain à propos des familles des donneurs américains de tissus et d'organes indique que nombre d'entre eux ne comprennent pas exactement ce à quoi ils consentent. "Quand ils acceptent d'être donneurs, la plupart des gens ignorent qu'en plus de leurs organes, ils consentent à faire don de leurs tissus", indique un des auteurs de l'étude, Laura A. Siminoff, qui préside le département de santé sociale et comportementale de la Virginia Commonwealth University de Richmond, en Virginie. "Les banques de tissus ne formulent pas clairement ce point, pas plus qu'il ne figure de manière explicite sur les cartes de donneur" : 73 % des familles ayant participé à l'étude déclarent qu'"il n'est pas acceptable que des tissus ayant fait l'objet d'un don soient achetés et vendus, pour quelque utilisation que ce soit".

Transplanter des tissus humains est une opération risquée par nature. Selon les CDC, ces greffes ont, entre autres, provoqué chez leurs bénéficiaires des infections bactériennes potentiellement mortelles, et contribué à la propagation de la maladie de Kreutzfeld-Jacob (dégénérescence du système nerveux central), du sida, de l'hépatite C et de la rage. Aujourd'hui, à la différence des tisus, la collecte de sang et d'organes s'accompagne de l'apposition d'un code-barres et est soumise à une stricte réglementation - des réformes instaurées à la suite de plusieurs désastres retentissants provoqués par un contrôle déficient des donneurs.

Les produits obtenus à partir de cadavres ne sont pourtant soumis qu'à de rares réglementations. La FDA s'appuie pour l'essentiel sur des normes édictées par un organisme directement issu de l'industrie concernée, l'American Association of Tissue Banks (AATB). Pourtant, environ un tiers seulement des banques de tissus américaines qui collectent des tissus traditionnels, tels que la peau et les os, sont accréditées par cet organisme, comme le montre l'examen par l'ICIJ de ses documents et de ceux de la FDA. Après avoir refusé pendant quatre mois de répondre à nos questions, l'AATB a soutenu, elle, que "la grande majorité" de ces banques est accréditée. Cette association affirme que la probabilité d'une contamination des patients est faible : "La plupart des produits subissent des stérilisations et des radiations qui les rendent aussi sûrs, sinon plus, que les organes transplantés, par exemple", affirment ses responsables.

Les médecins, de leur côté, ne sont pas tenus d'informer leurs patients qu'ils reçoivent des tissus venant d'un cadavre, de sorte qu'il est souvent impossible ensuite d'établir un rapprochement entre une éventuelle infection et la transplantation reçue.

Aucun système centralisé au niveau régional ou mondial ne garantit que les produits peuvent être suivis depuis le donneur jusqu'au patient. "Il y a sans doute très peu de gens qui sont contaminés, mais en fait nous n'en savons rien, car il n'existe aucune surveillance ni aucun système capable de détecter d'éventuels problèmes", observe le docteur Matt Kuehnert. La FDA a dû rappeler 60 000 produits dérivés de tissus entre 1994 et la mi-2007.

Chaque pays a ses propres dispositions réglementaires en matière d'utilisation des produits obtenus à partir de tissus humains, et ces réglementations sont souvent fondées sur les lois régulant le don de sang ou d'organes. Mais dans la mesure où les Etats-Unis répondent aux deux tiers des besoins mondiaux en produits issus de tissus humains, la FDA a de fait hérité du rôle de gendarme pour la quasi-totalité du globe. Les entreprises étrangères qui souhaitent exporter des tissus vers les Etats-Unis doivent s'enregistrer auprès de la FDA. Ce faisant, elles acceptent de se soumettre aux inspections. Cependant, sur les 340 établissements de ce genre enregistrés par la FDA, il n'en existe que 7 % environ dont les bases de données de la FDA indiquent qu'ils ont fait l'objet d'une procédure de contrôle. La FDA n'a jamais demandé la fermeture d'une de ces entreprises en raison d'inquiétudes sur d'éventuelles activités illicites.

En 2008, la police ukrainienne lança une enquête à la suite d'allégations selon lesquelles plus d'un millier de tissus par mois étaient récupérés de manière illégale dans un institut de médecine légale de Krivoy Rog et envoyés à Tutogen, filiale du conglomérat RTI, par un intermédiaire. La juge chargée de l'affaire, Nataliya Grishenko, révéla que de nombreux proches ayant signé des formulaires de consentement avaient en fait été abusés, ou que leurs signatures avaient été imitées. Parmi eux figuraient les parents de Sergei Malish, le jeune suicidé de 19 ans. Mais le principal suspect dans cette affaire, un médecin ukrainien, mourut avant que le tribunal puisse livrer son verdict. Et le dossier fut enterré avec lui. Pendant que l'affaire était encore en cours, la société Tutogen a souligné dans un communiqué : "Nous travaillons dans le cadre de normes très strictes établies par les autorités allemandes, ukrainiennes, européennes et américaines."

Les policiers chargés de l'enquête montrèrent un document à Kateryna Rahulina, dont la mère, Olha Dynnyk, est morte en septembre 2011 à l'âge de 52 ans. Ce document indiquait que Kateryna consentait à ce que des tissus soient prélevés sur le corps de sa mère. "Cela m'a choquée", se souvient-elle. Elle n'avait jamais signé un tel papier, et il était clair à ses yeux qu'il s'agissait d'un faux.

L'institut médico-légal de la région de Nikolaev, où ces incidents auraient eu lieu, était jusqu'à une date récente l'une des 20 banques de tissus ukrainiennes enregistrées auprès de la FDA. Sur le site Web de la FDA, le numéro de téléphone de toutes ces banques est le même. Il s'agit du numéro de Tutogen en Allemagne...
source : http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/20/de-l-industrie-au-trafic_1736470_3210.html

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Message par canon Lun 30 Juil - 18:33

noté le premier paragraphe :

avec les morceau de corps les autorités ont trouvés des envellopes bourrées de billets.

il melange le saint argent avec les morceau de viande ?

bizarre.on peut s'interroger sur la veracité du temoignage!
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